Question de sécurité oblige, le nouveau président devra rapidement se passer de son blackberry. Selon une loi américaine (The Presidential Records Act), toutes ses communications doivent passer par un registre officiel. Pour le nouveau président la tâche s'annonce délicate. Véritable accro, il ne peut pas se passer de son appareil. On sait d'ailleurs qu'il a passé la majorité de sa campagne avec le blackberry a l'oreille... illustration
Le piratage n'a malheureusement pas de limites. Obama peut d'ailleurs demander à la colistière de son ancien rival John Mc Cain, Sarah Palin qui a plusieurs reprises s'est faite piraté son adresse mail.
Seule recompense pour le nouvel élu, la mise à disposition d'un ordinateur portable dans le bureau ovale. Il sera autorisé à recevoir des emails mais pour y répondre il devra utiliser....son téléphone.
New york Times : Lose the blackberry ? Yes he can, maybe
Petit rappel historique sur une histoire similaire en France...
Le 20 juillet 2007 dans un article du Monde, le journaliste Jacques Follorou rapporte les propos de Alain Juillet (SGDN) sur les problèmes de sécurisation des données, indiquant que les emails reçus ou envoyés transitent par les serveurs du constructeur canadien (Research in motion) lesquels se trouvent aux Etats-Unis et en Angleterre. Le risque est grand selon Alain Juillet que la NSA puisse avoir accès à des informations sensibles du gouvernement français.
Le nouveau président se méfierait-il déja de ses propres services de renseignement ?
Concernant l'addiction du président américain, rassurons nous, il existe déja des cliniques aux Etats-unis qui soignent ce genre de problème.
Apprendre à vivre sans son Blackberry
Au fait, combien de personnes au gouvernement ont arrété le blackberry ?