Car les éditeurs se soucient aujourd'hui plus de la blogosphère que jamais. Que ce soit pour lui faire parvenir des livres en service de presse, contre une chronique qui créera le buzz autour du livre, ou plus particulièrement pour chercher l'auteur de demain, les blogs reçoivent une attention toute particulière.
Un conte de fées du net
On trouvera même un certain charme à ces histoires modernes, du romancier qui rédigeait pour les passants du net ses histoires, et qui sera hissé au rang d'auteur reconnu par une publication en papier. Si l'on n'a pas encore le recul nécessaire pour y voir un phénomène de société, on ne peut s'empêcher de considérer les exemples comme significatifs.
Deux choses feraient donc parler la presse : un contrat mirobolant - et pas toujours justifié, justement - et ces contes de fées contemporains. On se souviendra même de la façon dont l'auteur de Zen City associe le blog et le récit de son personnage, en liant inextricablement les deux univers du témoignage et de la biographie.
Quant aux blogueuses qui inventent des recettes de cuisine et sont par la suite publiées, cette histoire est désormais presque courante. L'apparition des romans sur Twitter, ou l'exemple du Twiller nous parlera-t-il plus de ce lien qui se tisse entre internet et les livres ?
Entre promotion et confidences
Reste que si le blog, qui donne parfois l'impression d'être perdu dans une marée infinie d'autres blogs, peut être le déclencheur de l'aventure éditoriale, il est aujourd'hui de rigueur pour un auteur installé de disposer d'une page où il peut rester en contact avec ses lecteurs. Entre réservoir à talents et outil promotionnel, définitivement, les blogs ont un pied dans la réalité des futurs auteurs.