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L’ambassade près le Saint-Siège s’inscrira vraisemblablement dans cette dernière catégorie, avec l’Islande, le Monténégro, le Nicaragua ou la Mongolie.
Et la question se pose de savoir si cela aura des conséquences négatives sur son personnel. Elle ne cesse depuis des années de voir ses effectifs se réduire mais compte encore aujourd’hui, en plus de l’ambassadeur, trois conseillers (ecclésiastique, diplomatique et culturel) et un agent consulaire. Déjà, dans le cadre de la réforme des centres culturels, celui de Saint-Louis-de-France, créé à l’époque par Jacques Maritain, est devenu autonome, en reprenant certaines activités culturelles françaises à Rome (médiathèque, cours de langues).
Au Quai d’Orsay, on explique qu’aucune décision n’a été prise sur les effectifs mais que deux missions prioritaires lui sont reconnues : le suivi diplomatique du Saint-Siège et de l’Église catholique dans son universalité, ainsi qu’une mission dite d’« influence », qui vise à diffuser la façon qu’a la France d’appréhender des enjeux politiques, économiques, culturels ou de société.
L’affaire sera sans doute examinée de près au Saint-Siège, toujours très sourcilleux sur la manière dont les pays sont représentés auprès de lui, surtout s’agissant de la « fille aînée de l’Église ».