De la bonne éducation...

Publié le 27 mars 2009 par Tazounette


Hier soir, j'ai eu une réminiscence vraiment pas gaie du tout... Tu sais l'odeur nauséabonde... d'une ex-nounou, par exemple...
Pour resituer mes aventures nounouesques il faut regarder là, ici, et puis là...


Je l'avais donc virée en janvier dernier. C'était le soir après le boulot, au tout début du mois. Prise de grande flemme et mes filles n'ayant ni mangé, ni étant prêtes à aller au lit, je n'ai pas pu la suivre pour récupérer mon dû : deux sièges-auto dont j'étais propriétaire.


Fin janvier j'ai bien reçu un SMS de cette nounou infernale me disant que le lendemain elle me ramènerait mes affaires. Comme on peut toujours compter sur sa parole, elle n'est jamais venue. J'ai tenté maintes fois de la joindre, lui laissant des messages vocaux, des SMS, tous sans exception restés sans réponse.


Je savais que son mec l'avait quitté peu avant que je ne la vire, et oui, les tuiles ne se détachent jamais toutes seules... Je me suis dit qu'elle avait dû déménager voire même changer de portable. Bref, j'avais presque fait une croix sur mes sièges.


Mes ces temps-ci, j'en ai besoin. J'ai donc sorti la dernière carte de ma manche : l'ami commun qui me l'a présentée... Je dois dire que depuis ces histoires de nounou, je ne vois plus trop cet ami... On va dire que c'est une coïncidence ! J'ai demandé subtilement à l'ami en question s'il avait des nouvelles de K*, que j'avais essayé de la joindre pour récupérer mes sièges mais que visiblement elle refusait de me répondre.


Hier matin, e-mail de cet ami me disant « Ce soir, 18h tu peux passer chez elle, elle te les rendra »... Je me suis dit que décidément j'avais bien fait.


Le soir arrive. Je vais chercher mes amours à la crèche et à l'école, elles sont crevées, mais je dois quand même traverser la ville. Embouteillages. J'arrive à 5mn de chez elle et je l'appelle pour lui dire que je ne vais pas tarder.


Elle : « Ah ! Ben j'avais oublié mais je suis chez le médecin »


Moi : «K*, j'aimerais juste une fois pouvoir compter sur ta parole. J'ai besoin de mes sièges ce week-end, tu fais comme tu veux mais tu me les rends demain »


Elle : « Oui, d'accord je t'appelle entre les midi pour décider quoi »


Moi : « J'en ai vraiment assez »


J'ai raccroché. Une vague de haine et de rage m'a submergée à tel point que j'en tremblais avec une angoisse grandissante dans le bide. Je sens bien qu'elle aurait été devant moi, je serai devenue violente...


Je n'en peux plus de cette fille... Heureusement, mais heureusement que je ne lui confie plus mes filles.
Comment peut-on être à ce point-là sans parole ? A ce point-là impolie au point de faire déplacer les gens et mes filles crevées de l'école et de la crèche pour même pas aller au bout du truc ou même pas appeler pour s'excuser et dire que finalement c'est impossible ?


Ca me sidère... Je suis hallucinée depuis hier et dans la même rage que durant mon mois de décembre où elle m'en avait fait des vertes et des pas mûres... Et puis surtout, surtout : quel exemple pour sa fille de 8 ans...
Une question, tout de même, me trotte depuis hier : a-t-elle toujours mes sièges ? Les a-t-elle vendus sur e-bay ?


La suite ce soir...