L’attaquant du Stade Rennais, Jimmy Briand s’est confié au quotidien L’Equipe de ce vendredi. Victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou gauche lors d’un entraînement avec l’Equipe de France, ce mercredi suite à un choc avec Cédric
Carrasso, le gardien toulousain. Il est revenu sur la gravité de sa blessure, sur les marques de soutien de ses coéquipiers et sur son avenir au Stade Rennais.
Indisponible pour de longs mois, le joueur indique ne pas avoir été surpris par le diagnostic des médecins de l’Equipe de France : "Franchement, je m’y attendais"
assure t-il. "Déjà parce que mon genou a beaucoup gonflé. Le docteur m’a remis ma rotule et je suis allé passer une IRM qui a confirmé le diagnostic qui avait été annoncé. Avant
cet examen, je m’étais mis cette blessure en tête. Comme ça, je ne pouvais avoir qu’une bonne nouvelle. Je n’ai donc pas été surpris. Dès qu’on m’a confirmé que c’était ça, je me suis tout de
suite projeté sur les soins. Cette blessure est assez fréquente chez les footballeurs. Je veux revenir plus fort" déclare l’avant-centre de Rennes.
D’après les dernières informations, Briand ne se fera opérer que dans deux ou trois semaines afin que son genou dégonfle, mais il avoue que les déclarations de ses partenaires de l’Equipe de
France et du Stade Rennais l’ont beaucoup touché : "Tous les soutiens que j’ai reçus m’ont fait beaucoup de bien. Les joueurs de l’Equipe de France sont tous venus me
soutenir, me dire un petit mot. Je leur ai demandé de gagner les deux matchs contre la Lituanie. Je me projette déjà dans six mois, pour mon retour. J’ai envie d’aller à la Coupe du Monde. Je
suis plus proche de Sagna, Gourcuff et Clichy. Mais, en lisant la presse, je vois qu’ils pensent tous à moi. Cela montre qu’il y a un super état d’esprit dans ce groupe. Cela montre aussi que je
m’adapte bien là où je passe".
Toutefois, il estime que cette blessure est plus due à "un coup du sort". Briand n’en veut absolument pas à Carrasso : "Je suis toujours à fond. Cédric
(Carrasso) aussi. Ce qui m’est arrivé, ce n’est qu’un accident. Comme Kader (Mangane) avec le valenciennois Lacourt, samedi dernier. C’est le destin. Cédric s’en voulait énormément. Je lui ai dit
de ne pas s’en faire" commente le meilleur buteur rennais.