Initialement, les enseignants n'avaient prévu qu'un arrêt d'une heure des cours mais ils ont durci le mouvement après qu'une enseignante a été la victime de jets de pierres. Celle-ci répondait à des questions de journalistes de Télé Nouvelle-Calédonie (RFO).
Le collège est situé en ZEP (zone d'enseignement prioritaire), il compte 750 élèves et les professeurs affirment qu'il est impossible d'enseigner tant ils passent leur temps à faire de la « discipline ». Ils assurent avoir prévenu le vice-rectorat depuis longtemps, mais la situation loin de s'arranger s'est empirée avec des postes supprimés.
De son côté, Ives Melet, le vice-recteur n'accepte pas le droit de retrait jugeant qu'il n'y a pas « danger grave et imminent pour la vie ou la santé des personnels ». Il a proposé aux enseignants de les rencontrer le 1er avril. Une mauvaise blague pour ceux-ci qui ont refusé cette invitation trop éloignée dans le temps.