Les rapporteurs préconisent ainsi « la formation, la diffusion de l'information, la mutualisation, l'aide au passage en diffusion déléguée, l'aide directe aux structures de diffusion et au maintien des points de vente du livre. »
Le rapport relève que « la diffusion/distribution en région comportait des particularités locales, comme les comptoirs/grossistes/diffuseurs distributeurs qui s'adaptent aux petits points de vente du livre, mais qu'elle pesait également dans la représentation nationale, en desservant des petits points de vente qui ne seraient pas approvisionnés, en accomplissant un travail de proximité avec les libraires et les éditeurs régionaux, et en diversifiant l'offre proposée. »
Dans certaines régions, « face au problème de la diffusion/distribution, la profession et les éditeurs se sont organisés en mettant en place des regroupements d'information ou de moyens. Ces regroupements constituent une solution aux problèmes de diffusion/distribution, certes parfois temporaire mais ayant le mérite d'exister. »
En conclusion, les rapporteurs dégagent trois pistes de réflexion : « l'importance de la consolidation de l'existant et du soutien à l'aménagement du territoire, la prise en compte de nouvelles formes d'action ainsi que l'interdépendance des acteurs de la chaîne. » Et dans cette chaîne, chaque maillon est indispensable : « plus de libraires sans éditeurs, plus de diffuseurs/distributeurs sans points de vente du livre, plus d'éditeurs sans diffuseurs/distributeurs. »
Le rapport rappelle qu'agir « pour la diffusion/distribution, le maillon central, c'est lutter contre la culture de masse en permettant aux petits éditeurs et aux ouvrages plus modestes, mais attendus d'un certain public, de continuer à vivre, et éviter ainsi une massification de la filière du livre et les risques de conformisme. »
L'intégralité de cette étude réalisée par la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (FILL) est disponible au format PDF.