J'ai écrit sur ce blog,en 2008,plusieurs articles vantant les performances de l'école mathématique française,remarquant qu'au nombre de médailles et de récompenses,la France se classait parmi les trois premiers pays du monde;l'un deux,intitulé "mathematic valley" est ici .J'indiquais dans ce billet,qu'avec plus de 3000 chercheurs dans les universités et 300 au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), la France compte,en proportion de sa population, le plus grand nombre de mathématiciens au monde.La région parisienne est une véritable « Mathematic Valley »issus des pépinières traditionnelles parisiennes que sont l’Ecole polytechnique et l’Ecole normale supérieure,mais aussi les universités Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI), Denis-Diderot (Paris VII) et d’Orsay, ainsi que l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette en région parisienne .Après l'annonce hier de l'attribution du prix Abel à Mikhaïl Gromov,un grand quotidien national va encore plus loin en affirmant que les Français ,proportionnellement au nombre d'habitants,sont,de loin,les premiers collectionneurs de récompenses internationales en mathématiques . On a beaucoup parlé des classements internationaux (et pas des plus incontestables) ces derniers temps,trop sans doute .Ne boudons pas pour autant les bonnes nouvelles !Extrait de l'article paru hier dans lefigaro.fr :..."C'est un fait indiscutable : les Français collectionnent les récompenses internationales en mathématiques comme le prix Abel ou la médaille Fields. Ils se classent juste derrière les Américains, mais, proportionnellement au nombre d'habitants, ils sont de loin les premiers. C'est sans équivalent dans les autres disciplines. Ces prix prestigieux sont un indicateur de la qualité de ce qui se fait de mieux dans la recherche française. Mais c'est à tous les niveaux que les mathématiques en France sont fortes et dynamiques, souligne Stéphane Jaffard, de l'IHES aux professeurs de collège ou d'université.«Pratiques vertueuses»Les Français, par exemple, sont très présents au Congrès international de mathématiques qui a lieu tous les quatre ans (le dernier en date s'est tenu en 2006 à Madrid). Ils sont chaque fois près d'une trentaine à être invités, indique le président de la SMF. De même, leurs publications sont bien représentées dans les trois plus grandes revues internationales : Inventiones Mathematicae, Acta Mathematica, éditées par Springer, et Annals of Mathematics, éditée par l'université de Princeton (États-Unis).La communauté mathématique française compte un peu plus de 3 700 chercheurs et enseignants-chercheurs. On dit volontiers que la région parisienne abrite actuellement la plus forte concentration mondiale de mathématiciens. On y trouve non seulement l'IHES et l'institut Henri-Poincaré (IHP) mais aussi les très grands départements de mathématiques des universités Paris-VI (300 chercheurs et enseignants-chercheurs), Paris-VII et Paris-Sud Orsay (autour de 150 chacune). Mais il y a aussi des départements importants en province, comme à Toulouse (210 ), Strasbourg (120) et Grenoble. On compte en outre une quarantaine d'unités mixtes de recherche avec le CNRS ou l'Inria, à Bordeaux, Lyon, Lille, Rennes, etc...." L'article complet paru hier dans lefigaro.fr