Dans ma maison, j'ai un salon et une petite cuisine américaine, trois petite chambres, une sdb et un jardinet. L'idéal pour un jeune couple qui débarque dans la vie quoi! Mais la vie serait trop simple si je n'avais pas des reproches à faire! Ben oui quoi, ça ne me ressemblerait pas!
Premier reproche
La paroi qui sépare ma maison de celle des voisins est un peu fine. Donc, j'entends ma voisine qui passe l'aspirateur, son petit bonhomme qui roule avec son petit camion au travers du salon le samedi à 7h... Pas toujours gai comme proximité!
Deuxième reproche
Petite maison veut dire peu de place pour des meubles, des espaces de rangements. Ce qui, pour une shoppeuse compulsive comme moi, pose pas mal de soucis. Parce que je ne m'arrête pas aux vêtements, non. J'adore acheter des gadgets, de la vaisselle, de la déco qu'il faut stocker ensuite. Et là, c'est saturation!
Troisième reproche
Je suis sans doute un peu difficile mais je n'aime pas le village dans lequel j'habite. Je le trouve froid, endormi et surtout moche... Et puis le nouveau quartier n'a pas vraiment d'âme, les gens ne se connaissent pas, la majorité ne parle pas français car il s'agit d'Hollandais.
Quatrième reproche
Mon voisin de gauche! Pas celui de la maison mitoyenne, l'autre. Un vrai casse-pied! Rapide portrait: Soixante ans dont 45 années d'alcoolisme, une société en faillite parce qu'il a perdu tout ses employés tellement il les harcelait et une montagne d'ennuis qu'il nous a causé en quatres ans. Des plaintes pour vol de terrain (selon l'humeur du jour, il nous réclame entre 50 et 200 cm de terrain), des lettres de menaces, des jets de bouteilles d'alcool... un enfer!
Bref, nous avons plein de bonnes raisons de vouloir déménager. D'ailleurs, pour être franche, nous avons toujours considéré notre maison actuelle comme une alternative à la location. Donc nous avons toujours été attentif à ce qui se présentait sur le marché. Un marché très difficile dans notre région, entre les agriculteurs qui s'accrochent obstinément à leurs terres et les Hollandais qui traversent la frontière toute proche pour payer le mètre carré au prix d'un sac Jérome Dreyfuss...
Il y a six mois, un petit terrain de 440m² a été mis en vente dans le village de notre enfance à tous les deux. Un rêve! Mais un rêve hors de prix. Nous avons malgré tout fait une offre inférieure mais les propriétaires préférais patienter quelques temps, espérant en tirer un maximum.
Entre-temps, j'ai perdu quitté mon boulot, la crise a déboulé et les prix de l'immobilier ont pratiqué la chute libre. Nous avons continué notre petit chemin, jusqu'à ce que le notaire m'appele hier pour me dire que finalement notre offre était acceptée! Maintenant, nous allons courrir les banques, appréhendant l'accueil qui sera réservé à notre demande de prêt... Il faut aussi que le réfléchisse si nous faisons construire tout de suite ou si nous attendons quelques mois. Plains de projets amusants en perspective, de visite d'enseignes de bricolage, un architecte à recruter... Je vais en avoir des choses à vous raconter!!!
Et puis, il fallait bien penser à choisir un terrier plus grand, maintenant que la famille s'est agrandie!