Par Bernard Vassor
L’histoire proviendrait, selon une légende du moyen-âge « La geste du Moniage de Guillaume » dèu duel d’un guerrier allemand géant, et d'un vassal d’Huges Capet. Ce géant de 15 pieds de hauteur, sans la tête ( 4,50 m) dénommé Isoré avait été décapité, sous les murs de Paris par Guillaume au-court-nez (Guillaume d’Orange) Le corps sans tête fut inhumé sur un chemin au sud de Paris qui conduisait à Orléans, baptisé «de la Tombe Isoré ». Sur cette route, il y avait le château de Vauvert, hanté par le diable qui arrivait toutes les nuits d’une rue de Paris, qui, elle s’appela rue d’Enfer (aujourd’hui boulevard Saint-Michel). Il existait à cet endroit les débris de tombes antiques et un monument funéraire qui étonnait par son importance: sur un tumulus, une dalle d’environ vingt pieds de long était élevé sur un tumulus, rapporte l’historien Sauval. Certains donnent pour origine, le patronyme d’une famille Isoire au 16° siècle. Le chemin de Bourg-la-Reine fut son nom au 18° siècle.Le 20 juillet 1868 la rue porta sa dénomination actuelle et définitive de rue de la Tombe Issoire. Les n° 26, 28, et 30, partie de la carrière souterraine du Chemin de Port-Mahon sont classés monuments historiques. Le « fief des Tombes» (Les Catacombes) est l’enclos situé au croisement de la Tombe Issoire et de la rue Dareau actuelle. Après la fermeture du cimetière des Innocents « Les Catacombes » furent consacré en 1786. PLus tard, les ossements d'autres cimetières parisiens y furent aussi déposés.