Mais il n’y a pas que cette affiche qui dérange les européens. Le Pen a en effet récidivé sur le “détail”, en réaffirmant que “les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale“. Déjà condamné pour ses propos négationnistes, Jean Marie Le Pen n’a visiblement trouvé que cela pour trouver une micro fenêtre médiatique et divulguer à nouveau sa haine.
Les socialistes et les Verts au Parlement européen ont proposé mardi de modifier le règlement interne pour éviter que le leader d’extrême droite français Jean-Marie Le Pen ne préside la prochaine session inaugurale en tant que doyen. “Je suis préoccupé par le fait qu’un négationniste de l’Holocauste puisse présider la session inaugurale du Parlement européen” en juillet au lendemain des élections européennes, a souligné le social-démocrate allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste, assurant que la solution était de “modifier le règlement“.
En effet, “il n’est pas impératif que le doyen d’âge préside la session inaugurale” et il est “inacceptable, inadmissible“, que le leader du Front national, “qui est un négationniste pour qui Auschwitz est un détail de l’Histoire” puisse le faire, a estimé M. Schulz devant la presse.
A la suite à ces propos, Joseph Daul, qui dirige le groupe conservateur, le plus important du Parlement, a annoncé son ralliement à une proposition des socialistes et des écologistes de “prendre toutes les mesures qui s’imposent” pour empêcher M. Le Pen de présider la session inaugurale au lendemain des élections européennes du 7 juin.
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