Police et marketing : même combat?

Des policiers objectivés ? C’est la révélation percutante du magazine autoplus. Il existerait des quotas de Procès Verbaux qui donnerait lieu à des variables plus ou moins intéressantes.

Est-ce à dire que seul l’appât du gain motiverait les forces de police et qu’au final, ce ne serait pas de gaieté de cœur qu’ils aligneraient les contrevenants ? la réalité ne serait qu’économique ?

Ou bien est-ce la naissance d’un pôle marketing au sein de la police qui est à l’origine de cette info ?

Car oui, les marketeurs sont fanas de graphs, de courbes, de statistiques et de mises en avant juteuses, j’entends rentables. Ainsi, une campagne publicitaire serait réussie grâce à la confluence de divers moyens : flyers sous les essuie-glaces, photo d’identité par des radars, jolis ballons gonflés aux taux d’alcoolémie,…et une armée de commerciaux  moto, à pied ou en voiture à gyrophare pour dispenser le bon slogan.

Bref, c’est une débandade !

De plus, en quoi est-ce choquant si des policiers zélés touchent des primes à la performance ?

Vous n’en avez jamais touché vous en pulvérisant des records de vente ou grâce à votre belle gueule (oui, la prime de gueule existe) ? C’est un job comme un autre après tout.

Maintenant, si vous estimez que la chance de prendre une prune dépend uniquement du facteur humain et de la clémence de votre représentant de la loi et de la distance qui le sépare de ses objectifs, alors vous ne devriez plus jamais céder à l’argumentaire d’un vendeur dans une grande surface car, vous savez quoi , il touche une commission sur tout ce que vous achetez !

L’impartialité n’existe pas. L’argent fait tourner le monde même si sa rotation est chaotique. 

Vous rêvez ou quoi?