Italie du Sud : Bronzer, à quel prix ?

C'est dans les Pouilles que j'ai choisi de passer la plus grande partie de mes vacances. Je vous propose dans les prochains jours de revenir sur ce voyage, en images bien sûr et en étonnements aussi, sous la forme d'un feuilleton de l'été...
Il y a quelques années, le service national était obligatoire. Il pouvait s'effectuer dans une entreprise française à l'étranger, si l'on décrochait un poste.
Avant notre départ dans le pays d'affectation, un agent de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) nous a fait part de cette anectode. Pourquoi donc les japonais, souvent raillés par ailleurs pour cela, sont-ils toujours munis, semble-t-il, de leur appareil photo ?
Et bien, outre leur amour pour la photo, il y a une autre raison plus prosaïque : ils doivent tous rédiger à leur retour un rapport d'étonnement, sur ce qui les a marqué et bien entendu sur ce qui fonctionne à l'étranger et pourrait être appliqué au Japon. A méditer pour que la veille concurrentielle en France acquiert ses lettres de noblesse.

C'est donc d'un premier étonnement dont je vous fais part. Il est de saison et concerne le bronzage. A Rome, et dans le sud de l'Italie en tous les cas, le bronzage est aussi indispensable qu'une paire de lunette de soleil, voyante si possible.
On se doit d'être bronzé et que cela se remarque, coûte que coûte. Et c'est là que le bât blesse, selon moi. J'ai vu, de mes yeux, des personnes brûlées au moins au premier degré sur les épaules.
Bronzer pourquoi pas, mais à quel prix ? L'avenir et les statistiques du cancer de la peau nous le diront.