La première partie était dévolue à Candy Clash, un trio français qui navigue dans des eaux pop synthétique, un peu bloqué dans les années 80, pour ne pas dire complètement scotché. Pas de batterie, bien entendu, à la place une boîte à rythmes froide comme le cercle polaire, des nappes de claviers qui se greffent à une basse assez lourde. C'était plutôt drôle : à un moment, il y avait de la fumée sur scène ("whaouh, c'est mystérieux !"), et avec les éclairages, on aurait pu se croire dans un concert 100% 80's, genre un sous-Cure. Mais bon, de là à trouver cela intéressant, il y a un pas que je ne franchirai pas...
Le MySpace de Candy Clash
Hum, Spectrum en second...Bon, apparemment, c'était LE truc à pas louper, tout ça. La foule est plus nombreuse et plus compacte, tout le monde s'est rapproché...Le flyer d'ALF annonçait qu'ils allaient jouer des morceaux de Spacemen 3. Ouais, ouais, ouais. Je dirais alors que ce n'est pas mon style, le psychédélisme. La seule fois où j'ai apprécié ce genre en live, c'était Brian Jonestown Massacre à Angoulême, de loin, mais la plupart du temps, je reste un peu scotché au plancher des vaches, alors que c'est censé être trippant,; tout ça. Je compte les minutes, "bercé" par ces rythmiques en boucle, et admire l'ennui qui exhale des musiciens sur scène, à peu près aussi gracieux que ceux de Mogwai, si si c'est possible. Ah, on me fait signe dans l'oreillette que c'est fini, good lord. C'était donc vraiment pas mon truc...
Le MySpace de Spectrum & Sonic Boom
En fait, je venais surtout pour Fujiya & Miyagi, et donc, sur le coup de presque 23h30, le quatuor anglais fait son entrée sur scène, et très vite, ça claque. Franchement, je n'avais entendu que le dernier album, "Lightbulbs" donc, et je me demandais bien ce que cela pouvait donner sur scène.
Le MySpace de Fujiya & Miyagi, le site officiel
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