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Dexter : 2.08 L’étau se resserre

Publié le 26 mars 2009 par Tao

Dexter avait ralenti le rythme depuis quelques temps sans être le moins du monde ennuyeux, que du contraire. On relance ainsi toutes les intrigues dans cet épisode et l’étau commence se resserrer contre Dexter. Bien sûr, on sait qu’il ne sera pas démasqué et tout le piquant consiste à deviner comment il va réussir à s’en sortir.

Lila continue de tourner folle dingue mais c’est Rita qui fait tourner la tête du serial killer. La mère de famille est en danger et le sang de Dexter ne fait qu’un tour et il est près à prendre de gros risques pour elle. Quitte à montrer son vrai visage à Lila car il est réellement terrifiant lors de leur grande confrontation à la fin. Et encore, il lui dit qu’elle n’a pas encore vu le monstre. Ça promet. La transformation de Michael C. Hall est saisissante. Un vrai docteur Jeckyll et Mister Hyde. D’ailleurs Dexter redevient lui même en commettant un nouveau meurtre. Il se débarrasse du meurtrier de sa mère biologique et cela a l’air de le soulager. Mais cela n’exorcisera pas ses démons. Au contraire, il apprend à nouveau le goût du sang. Si l’expérience Lila est terminée, Rita est toujours dans le tableau. S’ils sont séparés cela ne signifie pas qu’il ne s’aiment plus comme le sous entend Rita en bordant ses enfants. Elle est avant tout une femme blessée qui ne veut pas commettre à nouveau les mêmes erreurs. Si on y réfléchit, c’est elle qui a lancé cette idée d’addiction chez Dexter. Je ne vais pas dire que tout est de sa faute, mais on va dire oui en grande partie.

Au commissariat, l’équipe est sous le choc en recoupant plusieurs indices menant à la conclusion que le boucher de Bay harbor se trouve dans leurs rangs. Après avoir fréquenté le ice truck killer, Debra n’a décidément pas de chance. Ah oui attendez, le tueur est son frère, suis je bête. Batista, lui, préfère en parler à sa bonne vieille bouteille. Les éléments commencent petit à petit à pointer dans la direction de Dexter et Doakes découvre dans l’appartement les lames de prélèvements sanguins auxquels Dexter est très attaché. Cela ne risque pas d’arranger ses affaires. Détail non négligeable, le père de Doakes était un boucher, et oui. C’est comme un panneau fluo avec des lumières partout et un “ pimpon ! ” de pompier pour confirmer ma théorie d’orienter les soupçons sur Doakes. Un peu gros comme info mais se serait à l’heure actuelle la seule porte de sortie de Dexter s’il ne veut pas se faire coincer. Maria ne voudra jamais y croire comme elle connaît trop bien son James, mais comme elle est également très attachée à Dexter. Elle pourrait également tempérer de ce côté là, d’autant qu’elle est la chef.

La liaison de Lundy et de Debra se précise et mieux se concrétise. Le vieux se lâche dans sa cuisine. Ça doit être un fétichiste ce type. Je suis toujours un peu sceptique, les deux personnages ayant un profil opposé entre la jeune première jurant à chaque phrase et le dandy distingué de 20 ans son aîné, mais ça tient grosso modo la route. Dexter trouve cela bizarre mais peut il réellement juger alors qu’il couche avec une vache folle, une crazy british ? Les diverses confrontations entre les deux femmes valent le détour, Deb ne manquant pas une occasion pour se moquer de l’accent de la sujette de sa royale majesté. Mais Lila pourrait devenir très dangereuse car mine rien, Dexter s’est pas mal ouvert à elle sous couvert de sa soit disant addiction à l’héroïne. On regroupe son cerveau avec celui de Doakes et Dexter sera bon pour la chaise électrique.

On a donc du sérieux, du lourd dans cet épisode. C’est en tout point passionnant et on se prépare à une dernière partie de saison des plus passionnantes. C’est dingue mais je pense n’avoir jamais trouvé un épisode de Dexter mauvais ou même moyen. Tout y est toujours prenant et passionnant. Une série à l’écriture redoutable et aux personnages fascinants dont il me tarde de connaître la suite. Car oui, malgré la pression je continue de suivre religieusement la série au rythme d’un seul épisode. Oui je sais, je suis dingue, je ne sais même pas moi même comment je fais pour résister.


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