Dans La Dépêche du Bassin du 12 au 18 mars 2009, l’article sur les chenilles Processionnaires du Pin comporte certaines erreurs qui appellent commentaire ou rectification.
Tout d’abord, le caractère urticant de la « Thaumetopoea pityocampa » n’apparait que dans les trois derniers stades d’un développement larvaire qui en comprend cinq ; ce n’est pas toute sa vie que la chenille de Processionnaire est urticante.
Et c’est lorsque la chenille est agressée qu’elle propulse des poils urticants : ces poils ne volent donc pas
systématiquement dans chaque goulée d’air comme les pollens.
Il est surtout totalement erroné de prétendre que la Processionnaire du Pin a peu de prédateurs ; ceux-ci sont au contraire très divers et nombreux !
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D’autres moyens de régulation sont pourtant envisageables :
- Le traitement sylvicole consistant en la plantation d'espèces non-hôtes bordant la lisière la mieux exposée au soleil peut permettre de limiter les attaques à un niveau acceptable ;
- Le maintien, aussi bien dans les jardins que dans les forêts, de feuillus, d’arbres porteurs de cavités, de
strates végétales diversifiées et de tout ce qui favorise le bon fonctionnement d’un écosystème développe la
prédation naturelle régulant les Processionnaires du Pin;
- L’installation de nichoirs aide la présence des prédateurs cavernicoles.
Les séquelles de la tempête Klauss sont, dans de nombreux secteurs, l’occasion de mettre en place cette régulation que connaissent déjà, de façon naturelle, les Forêts les plus diversifiées.
Pour Bassin d’Arcachon Ecologie, Françoise Branger
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