Voilà une très bonne surprise ! On s’attend à un film hollywoodien, avec des stars, une histoire d’amour et de l’action creuse. Eh bien non. Sans être le film du siècle, Duplicity s’avère un très bon divertissement. Peut-être parce que son réalisateur Tony Gilroy est avant tout scénariste (Armageddon, L’Associé du diable, L’Echange ou encore la trilogie Jason Bourne). Duplicity, avec Julia Roberts et Clive Owen, est son second film après Michael Clayton – que j’avais moyennement aimé.
Note :
L’histoire n’est pas mal du tout : deux anciens agents secrets de la CIA et du MI6 décident de se reconvertir dans l’espionnage industriel. Ils prennent part à la guerre froide qui oppose deux multinationales, prêtes à tout pour dominer le marché. Au point de développer des services d’espionnage extrêmement performants. Le but ? Etre le premier à découvrir la formule d’un produit révolutionnaire.
Et là, ça n’arrête pas. Les rebondissements s’enchaînent sans cesse, mais avec finesse et à propos. De sorte que l’on ne sait jamais qui manipule qui. Le titan des affaires Howard Tully ou l’arrogant chef d'entreprise Dick Garsik ? L'agent Claire Stenwick ou son homologue Ray Koval ? Car les deux, malgré leur attirance grandissante l’un pour l’autre, ne cessent de douter et de craindre de se faire doubler. Il faut dire qu’ils réagissent tellement de la même façon… Bref, je ne dévoile pas davantage une intrigue qui tient vraiment la route.
La mise en scène est aussi très bonne. Montage nerveux alterné avec des ralentis très bien faits, cadrages originaux et réussis, vignettes à la façon des 80's : rien à redire. Duplicity se regarde avec plaisir.
Restent les acteurs. Julia Roberts n’est pas mal. Et Clive Owen a toujours autant de charme et de classe ! (comment ça je m’égare ?) Un film qui vaut le détour !
Seule déception : mon cinéma ne diffusait pas le film en VO (pour la première fois). Or, j’ai toujours du mal avec les doublages, même lorsqu’il s’agit de ceux du cinéma…