Les vins dégustés :
01 - Pinot Noir "Hillside reserve" 2005 Terravin (Nouvelle Zélande) : nez sur les fruits, un peu épais, et traduisant un côté jeune et boisé. Bouche vive un peu acide qui me semble décharnée. Finale légèrement épicée mais fortement acide et dans laquelle le boisé est perceptible en retro-olfaction. Moyen.
02 - Morey St Denis "Les Monts Luisants" 2001 Dufouleur : nez assez désagréable, sur le bois et le carton mouillé. Un peu de fruit quand même. Bouche raide et acide, sans distinction ni complexité. Finale épicée mais courte. Moyen.
03 - Clos de la Roche 2001 Michel Magnien : nez sur le cassis légèrement compoté, un peu animal. Le côté sauvage s'intensifie à l'aération. Attaque en bouche relativement molle bien que le vin possède une matière assez importante. Reste malgré tou un vin court, acide et d'un boisé peu élégant. Moyen.
04 - Morey St Denis "Les Faconnières" 2002 Lignier-Michelot : nez plus évolué que les précédents, mais surtout beaucoup plus fruité (fruits rouges et noirs). Bouche fruitée sensiblement évoluée, mais qui laisse apparaître des tannins anguleux en finale. Un peu acidulé. Assez bien.
05 - Pinot Noir 2005 Hamilton Russel Vineyard (Afrique du Sud) : nez acidulé fumé. Bouche vieuse, épicée et réglissée. Malheureusement, la finale déçoit nettement car très courte et d'un boisé assez sec. Assez bien.
06 - Clos St Denis 2000 Michel Magnien : nez sur les fruits compotés, typé pruneaux, avec un beau boisé réglissé à l'aération. Bouche tannique assez vineuse. Finale très épicée, un peu boisée et grillée, sans astringence. Bien plus.
07 - Chambolle-Musigny "Beaux Bruns" 2000 Mortet : nez très floral, sur la rose fanée. très cristallin et plus longiligne. Bouche charnue quoiqu'un peu molle. Finale malheureusement (trop ?) boisée et un peu assèèchante. Bien.
08 - Chambolle-Musigny "Les Charmes" 1999 Amiot-Servelle : malgré le bouchon, on note un vin sans doute sérieux. Dommage.
09 - Chambolle-Musigny "Les Cras" 1996 Barthod : nez fin très élégant, légèrement anisé. Belle attaque en bouche sur un fruit élégant. Forte extraction qui se retrouve dans une structure acide forte et un poil acide. Manque clairement d'élégance. Finale un peu courte. Assez bien.
10 - Clos St Denis 1996 Jean Paul Magnien :Une très belle matière et une très belle structure mais, là encore, une déviance liée au bouchon nous empêche une analyse plus précise. Dommage.
11 - Bonnes Mares 1996 Roumier : nez un peu sur les solvants chlorés (type chlorure de méthylène / alcool). Pas en place malgré la charpente et le fruit réglissé. Finale très astringente, qui trahit clairement le millésime. A attendre impérativement ? Bien.
12 - Clos de la Roche 1997 Dom Laurent : nez d'abord légèrement pétillant, puis laissant place à un fruité compoté léger, un peu sur le zan. En bouche, un vin rond, charnu mais qui sait rester élégant. Un bel équilibre entre acidité, alccol et fruit. très complexe avec une sucrosité que j'ai, pour ma part, appréciée. Finale tenue par une acidité noble et un boisé bien intégré. Trés bien.
13 - Clos de la Roche 1997 Rousseau : nez clairement moisi, et qui m'a sans doute empêché d'apprécier le vin à sa juste valeur. Vin de demi-corps, très élégant mais aux confins de la dilution. Un peu court en finale. Assez bien plus (une relative déception à la découverte de l'étiquette).
14 - Chambolle-Musigny "Les Charmes 1991 Dom Laurent : le grand frère du 12 au niveau du nez. Nez intense, compoté, très élégant avec un boisé noble. Bouche sur les fruits, légèrement évoluée, possèdant un réglissé et une sucrosité tendue. Belle réserve acide en finale. ultra-long. J'ai adoré. Très bien plus.
15 - Chambolle-Musigny "La combe d’Orveaux" 1990 Perrot-Minot : nez un peu "space", difficile à caractériser. Bouche très élégante et très charnue. Charge tannique imposante mais polissée. Finale sucreuse et légèrement Brett, peut-être un peu courte et assèchante. Bien plus.
16 - Clos de Tart 1988 : nez evanescent, sur les fruits secs, les fleurs fanées et les cerises au kirch. Bouche élégante, fruitée et florale, mais qui m'apparaît dissociée. Vin de demi-corps, possèdant une finale légèrement acide, épicée et un peu sèche. Assez bien.
17 - Clos de la Roche 1983 Rousseau : premier nez fumé, qui s'ouvre ensuite sur la rose fanée. Le vin semble ne pas vouloir se livrer au premier abord. Attaque en bouche assez ronde, avec un beau fruité évoluée. Grosse matière polissée par les années. Un vin intellectuel qui reprend le dessus dans le temps. Finale extrêmement longue, avec un boisé encore présent et/ou des tannins nombreus. Très bien.
Merci à Jean Pierre et sa joyeuse bande de m'avoir accueilli pour la première fois et merci à tous de vos bouteilles.
Bruno