Ce n’est pas parce que le sujet est en sommeil depuis quelques mois que je ne suis pas l’actualité.
Après des recours déposés au Conseil d’Etat déposés par des organisations. On ne sait toujours pas ce qu’il en est d’ailleurs. Elles dénonçaient entre autres, même si le projet est gelé :
Dans le même temps, les services de police continuent à alimenter le ficher Edvige avec des données dont le caractère attentatoire aux libertés publiques ne fait plus débat.
Un transfert des données d’Edvige 1 vers Edvige 2 (EDVIRSP - Exploitation documentaire et valorisation de l’information relative à la sécurité publique).
Deux députés (PS et UMP) ont présenté ce mardi à la commission des lois de l’Assemblée Nationale leur rapport (57 recommandations) suite à la polémique. La préconisation est de :
clarifier le cadre juridique et garantir l’exactitude des fichiers de police et gendarmerie, respecter ses finalités.
Seule la loi peut autoriser la création d’un fichier mais aussi le détruire.
Ils préconisent que le GEVI (Gestion des Violences Urbaines) seulement utilisé par la Préfecture de Police de Paris soit élargi, de remplacer la typologie ethno-raciales par des éléments du portrait robot (couleur de peau, yeux, cheveux est une des composantes);
Ils réclament des classements sans suite des personnes fichées et l’embauche de personnel pour gérer les fichiers qui sont émaillés d’erreurs, que les policiers et gendarmes soient munis de cartes à puces qui peuvent tracer les passages et éviter les abus.
Je ne sais pas si tout cela va faire taire la polémique car c’est remplacé des mots par des autres, mais dans l’ensemble, il faut que tout soit énormément contrôlé pour éviter les abus.