Un peu plus tard, nul n’avait prêté beaucoup d’attention à la nomination de Hirsh comme super-commissaire à la jeunesse. C’était une erreur. Aujourd’hui Sarkozy dispose avec Martin Hirsh d’un ministre qui mouille sa chemise et qui « s’y croit ». La jeunesse n’est pas sacrifiée ne cesse de répéter, souvent dans le désert, notre commissaire qui, à chaque fois que l’opportunité se présente à lui, n’hésite pas à bomber le torse. Il est même monté, devant le Grand Jury RTL-LCI, au créneau pour contrer Christine Lagarde la gardienne du temple en disant que « d’habitude on endette la France et on demande aux jeunes d’éponger. Là, ce sera l’inverse ».
Darcos et sa réforme out ! Hirsh en première ligne. Sarkozy pétoche et tente donc de multiplier les signes pour calmer une jeunesse scolarisée qui demeure remuante et potentiellement mobilisée. A cet égard, le mouvement des universitaires et chercheurs est lui aussi un des détonateurs que le Président cherche à mettre sous observation tant son potentiel calorifuge est jugé important. Sarkozy est donc sur le point de repartir dans son travers habituel, la bougeotte. C’est le sens de sa nouvelle opération de drague de l’électorat populaire, c’est peut-être aussi l’explication…