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Deux poids, deux mesures en Sarkofrance

Publié le 25 mars 2009 par Juan
C'est l'histoire d'un président, si paradoxal: volontariste dans le discours, aggressif contre les faibles, conciliant dans les actes envers son camp.
Mardi, Nicolas Sarkozy a bien stigmatisé les "rémunérations abusives" de certains patrons. Mais il a exclut toute loi avant l'automne.
Mercredi, le chef de l'Etat a justifié la mutation du préfet de la Manche, à la suite d'une visite présidentielle chahutée par des manifestants le 12 janvier dernier: "le haut fonctionnaire n'est pas irremplaçable" (...) "quand un préfet fait mal son travail, il change, c'est normal".
Mercredi toujours, on a appris que le chômage a poursuivi sa progression en février : 79 900 chômeurs de plus , soit 3 995 chômeurs de plus par jour ouvrables (20 en février). Janvier avait vu croître de 4090 par jour le nombre de demandeurs d'emplois de catégorie 1. Martin Hirsch a déclaré s'attendre à une progression de 150 à 250 000 chômeurs de moins de 25 ans cette année. Qui a dit que le chômage ralentissait ?
Mercredi encore, François Pérol a eu du mal à convaincre la commission parlementaire qui l'auditionnait sur sa nomination contestée : "je crois avoir jouer mon rôle de conseiller. je n'ai pas outrepasser mes fonctions." La loi est claire, mais le président de la République n'a pas jugé bon de saisir la Commission de déontologie. Quant à la fusion des Banques Populaires avec les Caisses d'Epargne, il ne l'a pas imaginée ni conseillée quand il était encore au cabinet de l'Elysée. Une dernière précision, François Pérol touchera 550 000 euros de rémunération annuelle, sans parachute ni bonus.

parachute dore de valeo : merci patron
par politistution

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