Salon du Livre (mon petit salon à moi)

Publié le 25 mars 2009 par Liliba

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J'ai lu sur bon nombre de vos blogs les comptes-rendus de vos visites enthousiasmées au Salon du Livre de Paris et regretté parfois de n'avoir pas pu m'y rendre...  Roudoudou y a acheté 24 livres (Monsieur Roudoudou est-il lui aussi féru de lectures, ou bien n'est-il pas au courant de ces achats ???), Cécile y était aussi et y a croisé un tas d'auteurs, et sûrement beaucoup d'entre vous s'y sont également rendus, mais je n'ai pas pris le temps de faire le tour de vos blogs pour chercher... Heureusement, Laure, des Jardins d'Hélène  m'a consolée d'avoir raté cette manifestation par son billet hilarant narrant ses mésaventures...

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Bref, moi, petite provinciale, je suis allée me consoler au Salon du Livre de Bondues (dans le Nord, banlieue chic de Lille). Je me doute bien qu'aucun de vous n'a jamais entendu parler de Bondues, mais il s'y passe depuis plusieurs années un petit salon littéraire par la taille, mais de très bonne qualité et qui attire nombre d'auteurs et de lecteurs assidus.

Si ce salon regroupe principalement des éditeurs régionaux, on peut cependant y retrouver des auteurs connus. Je suis arrivée tôt le matin afin d'éviter la foule, mais malheureusement un peu trop tôt car nombre d'auteurs n'étaient pas encore à leur poste...

J'y ai retrouvé, entre autres, Les éditions du Riffle, dont je vous avais parlé lors de mes lectures Le bonheur n'attend pas ou Laetitia face à son destin (Marie Fontaine), Passé Mortel (Dirck Degraeve) et Terrasse avec paysage au bord du Célé (Jean-Claude Dorchies). J'ai regretté que Monsieur Degraeve ne soit pas encore arrivé pour que je puisse lui dire tout le bien que j'ai pensé de son roman, et surtout pour réclamer une suite ! Je n'ai pas pu me retenir d'acheter un livre qui me semble très original de Richard Albisser, le directeur de cette maison d'édition (que je remercie encore de tout coeur pour ses cadeaux), Le mystère des deux sabliers, bien mystérieux puisque c'est un livre en deux parties (le sablier d'or et Le sablier d'argent) à lire en retournant le livre.

J'ai discuté également avec Gilles Guillon de Polars en Nord, devenu incontournable dans la région pour les polars, comme son nom l'indique... et pour lequel je referai avec plaisir quelques relecture d'ouvrages quand j'aurais un peu plus de temps libre...

Je me suis promenée, j'ai observé, traîné, musardé...

J'étais très tentée par La peau d'Anna de Nathalie Gendreau, mais, crise oblige, je n'ai pas succombé. Ce roman parle des relations d'un père, atteint d'alzheimer et de sa fille. Je prendrai ce livre un de ces jours à la bibliothèque, et j'espère qu'il est aussi sympa à lire que l'auteur est charmante et souriante.

J'ai raconté au charmant monsieur de Autrement dit, éditeur belge de CD audio, mes mésaventures avec Ma mère, le CD audio du roman sulfureux de Georges Bataille. Il m'a fait écouter quelques extraits des oeuvres proposées, et surtout la voix d'un de leurs lecteurs, très agréable à entendre. Et il m'a suggéré, alors que je lui disais que les livres audio n'étaient pas très pratiques quand on ne fait que de petits trajets en voiture, et que je ne me voyais pas affalée sur mon canapé la journée en train de ne rien faire et d'écouter une histoire ; que quand on cuisine on ne peut pas se concentrer car on fait trop de bruit, qu'avec les enfants, c'est carrément impossible... d'écouter ces CD en faisant mon repassage, plutôt que de m'occuper avec des séries télé débiles... Voilà une bonne idée qui pourrait (presque !) me faire apprécier mes interminables séances repassage...

Également tentée par une jeune auteur, Cassandre Lefebvre, qui a écrit alors qu'elle avait 17 ans Les cygnes noirs. Je n'ai pas acheté, mais je tenterai de le trouver.

Et puis, et puis... celui que je venais voir en priorité, qui m'a embrassée comme du bon pain quand je me suis présentée, qui est aussi charmant en vrai qu'à travers son blog, avec lequel j'ai pas mal discuté, le très célèbre (au moins sur la blogosphère), j'ai nommé Georges Flipo !

J'étais ravie de faire sa connaissance après les nombreux échanges que nous avions eu par blog interposés ou par mail, et surtout après la lecture de Qui comme Ulysse et de Le film va faire un malheur, que j'ai tous deux beaucoup aimés. Je suis repartie avec Le vertige des auteurs dont j'ai déjà lu quelques bonnes critiques sur certains blogs. Comment résister à un livre présenté comme très méchant par un homme aussi gentil ?

Sous mon regard admiratif, Georges cogite sa dédicace...

Pour cause de beau temps dimanche, et d'amis à la maison, je ne suis pas retournée au Salon du Livre. J'ai donc raté Jean-Louis Fournier, Michel Quint et plein d'auteurs que j'aurais aimé rencontrer, mais c'était malgré tout une belle ballade et bien sûr, j'y retournerai l'année prochaine ! (eh puis, voyez comme j'ai été raisonnable, seulement 2 achats... cela a été dur, mais je me suis retenue...).