Le Pen persiste et signe sur ce qu’il appelle le « détail » de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il vient tout juste de le réaffirmer ce matin au Parlement de Strasbourg en ajoutant avec l’énorme sens de la provocation dont il a le secret : « c’est une évidence ».
Alors qu’il devrait en principe présider la prochaine séance inaugurale du parlement européen en tant que doyen de l’Assemblée, l’ami de Dieudonné se trouve au centre d’une nouvelle polémique comme il les aime puisqu’il peut y déverser tout son fiel. C’est en réponse aux propos du président du groupe socialiste Martin Schulz le qualifiant de « vieux fasciste négationniste de l’Holocauste » qu’en bon comédien qu’il est il s’est emporté une nouvelle fois sur le sujet dont il a fait une obsession.
Ce triste sire, déjà condamné pour ces propos, les avait réitéré en avril 2008 au cours d’une interview accordée au magazine « Bretons » :« J’ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale : ça me paraît tellement évident ».
Mais qui va enfin oser prendre ses responsabilités pour réprimer ce négationnisme ultra médiatisé sachant que les lois actuelles sont bafouées en toute impunité ?
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Photo Ouest France
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