Magazine

Les plus courtes sont-elles les meilleures ?

Publié le 25 mars 2009 par Anaïs Valente

Nan, je ne vais pas parler ici de sexualité, bande de petits pervers que vous êtes.

Juste qu'aujourd'hui c'est le jour de la chronique Flair (que je n'ai, honte à moi, pas encore lue - je les écris des semaines, voire des mois, à l'avance, donc quand je les relis sur papier glacé, c'est comme si c'était quelqu'un d'autre qui les avait écrites).

Et j'ai pu remarquer, depuis que cette chronique paraît, chronique qui est, il faut le dire, d'une taille qui ne peut qu'étonner le lecteur de ce blog, habitué à mes blablablas intempestifs, à quel point cette taille ne vous sied pas (tchu comme je parle bien la France aujourd'hui).

Que ce soit par mail, en commentaires ou lors d'une rencontre « de visu », c'est la première chose qu'on me dit sur mes chroniques Flair « j'adore, mais keske c'est court » (bon y'a aussi ceusses qui me disent qu'ils détestent, enfin plutôt ceusses qui n'osent pas le dire, mais restons dans les statistiques de ceusses qui lisent et aiment, sinon ça ne rime à rien).

Quand j'ai topé-là dans la main des gentilles dadames de chez Flair, il y a quelques temps déjà (sacrebleu je me souviens pas, était-ce en avril ou mai 2008 ?), la panique m'a envahie, passque le challenge était de faire du tout petit.  800 caractères.  Déjà, dans 7dimanche, puis dans la Meuse, j'ai droit à 1500.  Et sur ce blog, je dépasse parfois les 3000.  Alors vous imaginez, 800.  La dadame, devenue depuis mon adorable rédac'chef, m'avait dit « ça sera un super exercice pour toi ».

Et en effet, l'exercice est fabuleux.  Tenter de raconter quelque chose en 800 caractères à peine.  Bon, je l'avoue, je passe mon temps à pointer ma souris sur « outils statistiques » lorsque j'écris, pour pas dépasser.  Bon, je l'avoue, parfois, emportée par mon inspiration, je suis ensuite contrainte d'enlever des bouts de phrases.  Mais, je l'avoue, et c'est totalement sincère, j'adore cette limite qui m'oblige à faire passer l'essentiel, le message de la semaine, l'événement digne d'intérêt (enfin que je tente de rendre digne d'intérêt) pour les lectrices.  En effet, c'est un super exercice pour la bavarde que je suis et j'y prends un plaisir intense mais toutefois très chaste.

Et pour tout vous avouer, tant que j'y suis, si Flair me proposait plus de place, je serais bien embêtée.  Bien sûr, je ferais des bonds de joie.  Bien sûr, ce serait cool.  Mais je serais embêtée, tellement j'ai pris le pli de mes 800 caractères.

A vous de prendre le même pli...



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Anaïs Valente 5263 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte