Il est passé par ici…

Publié le 25 mars 2009 par Sebika

IL REPASSERA PAR LÀ !

Le printemps, arrivé un peu précipitamment il y a de cela quelques semaines… se fait un brin frileux depuis son annonce officielle.
Les fluctuations du soleil jouent sur le moral, c’est bien connu (si vous me dites le contraire je ne vous croirai pas !). De mon côté, surtout après une période hivernale assez rude, il a tendance à me rendre hyperactive (dans la limite du raisonnable). Hyperactive et joyeuse.

LA bague, désormais sertie d'une jolie améthyste.

Après quelques péripéties absolument terrifiantes (notamment la perte irrémédiable de la pierre de ma bague fétiche), il fallait bien continuer à profiter de la vie. Après un rapide passage dans une boutique de minéraux où j’ai de suite réglé l’affaire de la pierre perdue… (J’ai dû me séparer cinq jours entiers de la bague tant chérie…), je visitais l’exposition Imaginaire de l’Arioste, l’Arioste imaginé au Louvre. L’occasion de découvrir de très belles illustrations.

De longue date, j’avais prévu d’effectuer un petit voyage à Rouen.
Outre la joie de revoir la petite famille de ma soeur et mon adorable neveu… j’ai également été très agréablement surprise de découvrir la ville, dont je ne connaissais rien.

Une petite pause chez "Dames Cakes" autour d'un goûter gourmand...

Une balade dans les rues médiévales de cette ville lourde d’Histoire… pourtant assez méconnue. Une fois les légendes autour de notre « Pucelle nationale » passées, que reste-t-il dans nos mémoires sur Rouen ? Je ne connaissais pas. Ce week-end marquait d’ailleurs une première visite en Normandie.

La ville au cent clochers m’a vraiment surprise. Je pourrais vous parler du Gros-Horloge, des églises diverses et variées, du Moyen-Âge à l’architecture d’Arretche… des rues médiévales à colombages… des boutiques de faïence, des découvertes gourmandes absolument divines… Et vous proposer de nombreuses photographies.
Au lieu de cela, je vous propose de découvrir un lieu qui m’a vraiment fascinée.

A la découverte de l’Aître Saint-Maclou
Rien que le nom de ce lieu est détenteur de mystère. Qu’est-ce qu’un aître ?
Le mot viendrait du latin atrium = cour intérieure. Selon la définition proposée par le Wiktionnaire, il s’agit « d’un terrain libre qui entoure une église et qui sert de cimetière »…

L'aître Saint-Maclou. Merci à Nadège pour cette jolie photo.

Mais alors… Qu’est-ce que cet aître Saint-Maclou ?

« L’histoire de ce lieu étrange et exceptionnel remonte à la Grande Peste noire de 1348, qui tua les trois-quarts des habitants du quartier. C’est ainsi que l’on dû ouvrir un nouveau cimetière : le grand aître saint Maclou. Trois des galeries qui entourent le cimetière ont été construites entre 1526 et 1533 pour servir d’ossuaire. Leur décor est macabre : crânes, ossements, outils de fossoyeur, objets de culte dans les rites mortuaires.

La galerie sud a toujours servi d’école et l’ensemble abrite aujourd’hui l’Ecole Régionale des Beaux Arts. Dans une vitrine, près de la porte d’entrée, on a placé un squelette de chat découvert dans un mur. Il s’agissait sans doute d’un chat noir (le diable) enfermé vivant dans la maçonnerie pour éloigner le mauvais sort. »
[Source : Rouen.fr tourisme.]

Etonnant non ?

Un ossuaire géant… au décor macabre.
C’était la première fois que j’entrais dans un tel lieu. Du chat pétrifié de l’entrée aux nombreuses têtes de morts, pelles et pioches et autres clochettes… le lieu surprend par bien des côtés.
Etonnées par un détail de la décoration, ma soeur et moi avons eu notre réponse… Les statuettes de démons ornant les piliers de la cour ont toutes été décapitées lors des guerres de religion. Conflits d’intérêt, probablement…
Une visite qui éveille la curiosité et attise la gourmandise d’en savoir toujours plus… sur cette période d’obscurantisme et de ferveur religieuse…

Une découverte vraiment étonnante qui aura ponctué de mystère ce premier détour par Rouen.
Car soyons en sûrs… Ce n’était qu’une première ! Rouen, je reviendrai !

A bientôt !