Je vous ai présenté dans ce billet ma définition (macro) de ce qu’est une maquette ergonomique.
Il s’agissait là de poser les bases afin, ensuite, d’aller plus loin afin d’exploiter au mieux cet élément de conception.
La maquette comme “base” de la phase de conception
J’en ai parlé dans le précédent billet, la maquette ergonomique sert à définir la structure, la navigation/cinématique et les interactions de la future interface.
Cependant, la plupart du temps, cette maquette sera réalisée selon une méthode de conception experte et non selon une méthode de conceptino centrée utilisateurs.
En revanche, cette maquette ergonomique, réalisée via expertise, va servir de base pour être confronté aux utilisateurs.
L’apport est multiple :
- Bénéficier des retours d’expériences et des bonnes pratiques par la conception experte
- Proposer aux utilisateurs des éléments concrets sur lesquels ils vont réagir
- Faire évoluer l’interface afin qu’elle corresponde le mieux à l’activité des utilisateurs tout en apportant une utilisabilité renforcée.
La confrontation de la maquette ergonomique aux utilisateurs peut se faire autour :
- De tests utilisateurs (sur la base de scénarii de tâches prédéfinies par exemple)
- De focus group ou brainstorming (avec des méthodes adaptées selon le degré de profondeur vers lequel on souhaite aller)
- D’eyetracking si la maquette est assez évoluée dans sa contrusction et ses détails afin d’identifier quelles zones sont privilégiées.
La maquette porteuse de graphisme ?
La maquette ergonomique peut selon moi commencer à véhiculer les premiers éléments de graphisme.
Le concepteur/ergonome à l’origine de la maquette apporte son idée créative sur une interface dont il connaît les objectifs stratégiques.
Cela ne viendra pas contrarier le travail du web designer, mais viendra nourrir une réflexion qui sera ensuite être amené à évoluer.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble