Le rectorat de Créteil devrait verser une aide de 2000 euros par an pendant trois ans aux enseignants qui s’installent dans 19 établissements sensibles de Seine-Saint-Denis, révèle Le Parisien. Un coup de pouce qui suscite la controverse.
Afin de lutter contre le turn-over des enseignants frileux d’aller travailler dans des collèges sensibles, le rectorat de Créteil devrait verser 2 000 € par année pendant trois ans aux enseignants s’installant “dans 19 collèges en difficulté de quatre villes de Seine-Saint-Denis”, selon Le Parisien daté de mercredi. Pour prétendre à cette aide financière, il suffit d’”être nommé pour la première fois dans l’un de ces 19 collèges et emménager en Seine-Saint-Denis”, selon les informations du journal. Pour Philippe Reymond, directeur des ressources humaines au rectorat de Créteil, il ne s’agit pas de prime mais “d’une aide au logement pour renforcer le bien-être de nos enseignants “, rapporte le quotidien.
Prime ou pas, la nouvelle suscite déjà la polémique chez la FSU, première fédération enseignante, qui critique une “décision unilatérale, prise sans concertation”. La fédération craint une stigmatisation des établissements: “Ça revient à stigmatiser ces 19 établissements. La stabilité des équipes, c’est surtout de ne pas supprimer de postes!”, s’indigne Guy Trésallet, secrétaire départemental de la FSU 93.
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