En suis-je un?
Je n'aime pas le fenouil...
Je le sais encore mieux depuis hier... J'ai essayé. Merci pour toutes vos idées.
Fenouils confits
Retirer la première enveloppe dure. Couper les fenouils en deux. Les disposer sur une plaque. Les enduire d'un mélange d'huile d'olive, citrons, thym, poivre et fleur de sel. Enfourner à150°C pour 1h environ en les retournant à mi-cuisson, délicatement.
Ils se sont régalés... J'ai terminé une moitié.. C'est bien, non.?..
Il n'y a pas de photo..Je ne peux pas cuisiner, photographier et.....me pincer le nez.
Je vous laisse avec Diderot . Sa lecture est réjouissante.
FENOUIL, s. m. foeniculum, (Hist. nat. botan.) genre de plante à fleurs en roses disposées en ombelle, & composées de plusieurs pétales rangées en rond, & soûtenues par un calice qui devient un fruit dans lequel il y a deux semences oblongues, épaisses, convexes & cannelées d’un côté, & applaties de l’autre. Ajoûtez aux caracteres de ce genre, que les feuilles sont découpées par parties fort longues & fort menues, & qu’elles tiennent à une côte. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante. (I)
Il y a plûsieurs especes de fenouil.
Le fenouil commun, foeniculum vulgare, Off. Ger. 877. Emac. 1032. Park. theat. 884. Raü hist. 1. 457. &c. est ainsi décrit par nos Botanistes.
Sa racine est vivace, & dure plusieurs années ; elle est de la grosseur du doigt, & plus droite ; blanche, d’une saveur aromatique, mêlée de quelque douceur. Sa tige est haute de trois ou quatre coudées, droite, cylindrique, cannelée, noüeuse, lisse, divisée vers le sommet en plusieurs rameaux ; couverte d’une écorce mince & verte, remplie intérieurement d’une moelle fongueuse & blanche. Ses feuilles sont amples, découpées en plusieurs lanieres, ou en lobes étroits ; d’un verd foncé, d’une saveur douce, d’une odeur suave : chaque lobe est cylindrique ; & ceux qui sont à l’extrémité, sont comme des cheveux. Ces feuilles sont portées sur des queues qui embrassent en maniere de gaînes la tige & les branches. Le sommet des tiges & des rameaux porte des ombelles ou parasols arrondis, dont les fleurs sont en rose, à cinq pétales jaunes, odorans, appuyées sur un calice qui se change en un fruit composé de deux graines oblongues, un peu grosses, convexes & cannelées d’un côté, applaties de l’autre, noirâtres, d’une saveur âcre & un peu forte. Cette plante croît parmi les cailloux dans les pays chauds ; cette graine devient douce par la culture, & la plante un peu différente : de-là naissent les variétés de cette espece de fenouil. On le cultive dans nos jardins.
Le fenouil doux s’appelle foeniculum dulce, Off. Ger. 877. Emac. 1032. Park. theat. 884. C. B. P. 147. Raü, hist. 1. 458. Foeniculum dulce, majori & albo semine. J. B. 3. 4. Tourn. inst. 311. Rapp. flor. jen. 224. Foeniculum, sive marathrum vulgatius, dulce, Lob. icon. 775.
A peine paroît-il différent du fenouil commun, si ce n’est en ce que sa tige est moins haute, plus grêle, & ses feuilles plus petites ; mais ces graines sont plus longues & plus étroites, cannelées, blanchâtres, plus douces & moins âcres. Si on seme cette espece de fenouil, elle dégénere peu-à-peu à mesure qu’on la reseme ; de sorte que dans l’espace de deux ans elle devient un fenouil commun : c’est pourquoi Ray
pense que cette graine est apportée des pays les plus méridionaux, peut-être de Syrie, comme Lobel le dit ; ou des îles Açores, comme d’autres le prétendent.
Le fenouil d’Italie, foeniculum italicum vulgare, L. B. & en italien finocchio, ne differe du fenouil doux que par l’extrème agrément de son goût & de son odeur : aussi n’est-il cultivé que pour être servi sur les tables, comme le céleri, en guise de salade. Voyez , (Jardinage.) Article de M. le Chevalier .
Fenouil, (Jardinage.) Le fenouil commun & le fenouil doux sont cultivés dans nos jardins, tant pour les tables qu’à cause de la graine, employée en cuisine & en pharmacie.
Quelques Apicius de nos jours ordonnent d’envelopper le poisson dans les feuilles de fenouil, pour le rendre plus ferme & plus savoureux, soit qu’on veuille l’apprêter frais, ou le garder dans de la faumure.
Les sommités de fenouil vertes & tendres, mêlées dans nos salades, y donnent de l’agrément. Dans les pays chauds on sert les jeunes pousses du fenouil avec la partie supérieure de la racine, que l’on assaisonne de poivre, d’huile & de vinaigre, comme nous faisons le céleri.
La culture du fenouil commun n’a rien de particulier. Quand le plan a six semaines ou deux mois, on l’éclaircit & on le sarcle. Il demande peu d’eau, à moins qu’on ne le destine à être mangé en pié, & alors il faut préférer le fenouil doux. On le repique, comme le céleri, & on l’espace à un pié en tout sens. On ôte soigneusement les mauvaises herbes, on l’arrose, on le butte ; il grossit, il blanchit, forme un pié plus gros que le céleri, & le surpasse même en bonté.
Mais le fenouil d’Italie a bien d’autres qualités que le nôtre, soit que le climat de Paris ne lui soit pas favorable, soit plûtôt que nous ignorlons l’art de le cultiver. Il est certain que la saveur, la finesse & l’odeur du fenouil en Italie, charment le goût & l’odorat : aussi les Italiens en font un grand usage. La pointe des jeunes feuilles entre dans leurs fournitures de salade, & ils mangent par délices les extrémités des jeunes branches avec du sel, ou sans assaisonnement.
Comme cette sorte de sensualité a passé en Angleterre, où elle prend tous les jours plus de faveur, Miller n’a pas dédaigné de s’attacher à la culture du finocchio, & d’en donner les préceptes dans son dictionnaire, j’y renvoye nos jardiniers curieux. Article de M. le Chevalier ."
Encyclopédie de Mr Diderot
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Message personnel : LN, les deux derniers sont pour toi...