La Légende : 100% fut

Depuis que Thierry Roland ne quitte plus son salon et son pyjama, il n’y a plus de journalistes en plateau, ni de maquillage sur son visage. Pépé a été remplacé par Eric Di Meco, fraîchement diplômé de RMC. Karim Bennani attend son heure, tapi dans l’ombre.

Mais que faut-il faire ? Depuis l’arrivée de Thierry Roland sur ses antennes, M6 n’avait pas été aussi ennuyée. Son émission football phare, qui avait condamné Benoît Clerc et Estelle Desanges aux charmes de TMC, W9 ou NT1, n’éclaire plus grand monde. Il reste bien quelques pervers du dimanche (ceux après lesquels Le-Vestiaire.net court encore) sauvés par Marie Inbona et ses inutiles questions des internautes, mais Clara Morgane, au moins, elle ne gardait pas sa culotte (photo).

Bernard Menès

 Le pilier de l’émission reste Pierre Menès. Vingt ans à L’Equipe lui ont offert  quelques relations et le droit de se la raconter. Hélas, sans Estelle, il n’est plus qu’un Pape du politiquement correct, ce qu’il était avant, mais cette fois sans contradiction. Sa maîtrise et sa compétence:  “Lyon a plié le championnat” ; “Non désolé je me suis un peu emballé” ; “Lyon a plié le championnat” ; “Non désolé je me suis un peu emballé“ font toujours trembler les puissants du  monde du ballon rond.

Bernard Lacombe s’en est pris à son physique, ça doit être à cause de son adoration de Fred, “Non désolé, je me suis un peu emballé”. Pendant trois ans ? Bref, l’aura et la compétence du Guy Carlier du pauvre sont si fortes qu’on aimerait le voir se mesurer à notre spécialiste foot, capable de citer sept joueurs de Tottenham plus les minutes des buts de la finale 2006 de Champion’s League. Essayez chez vous et vous gagnerez peut-être un stage au Vestiaire.

Mal Coueffé

Victime de son succès, 100% foot a donc poussé ses points forts si loin qu’Estelle Denis s’est barrée. Ibrahim Ba doit savoir pourquoi. Quand face à deux nibards et peu de soie, Dominique Grimault fait un petit Caprice, ça nous rappelle son âge. C’était pendant l’Euro, la maîtresse du foot était de retour. Aussi stimulé par l’animatrice que Giuly en son temps, il a même établi un rapport entre les Carpates et le vol à l’étalage. Judicieux, argumenté, perspicace, c’est comme prénommer Gignac Pierre-Edouard dans TV Magazine.

En même temps, Sacco y tient aussi une chronique. A croire aujourd’hui que cette petite touche féminine manque à Papy Grim, pas sûr que la réciproque soit vraie. Porteur d’un blond très tendance, même si les lunettes de soleil sur un plateau, ça fait un peu too much. Avec ses chemises blanches trop ouvertes d’un bouton, voire de  quatre, les apprentis carré rose n’y trouvent vraiment plus leur compte, ils n’attendent même plus le début de Turbo pour zapper, un mouchoir à la main.

Quelle heure Estelle ?

Et puis, le départ de la maman de Merlin, n’a pas été résolu. Les séduisants successeurs de Verdière et Coueffé ont déployé des trésors d’ingéniosité. Le gagnant, c’est de Verdière. Stressé comme un élève de 1re S torse nu devant un STT en cours de sport, il n’en a pas moins le mérite d’exister. Ca ne l’a pas empêché non plus d’être viré. Depuis, De Verdière, traumatisé par son expérience, réapprend à vivre sur Paris Première.

Il tente désormais de bousculer Jacques Mailhot et Bernard Mabille lors de la fameuse revue de presse des Deux Anes, Malek Boutih leur rend parfois visite, ça lui fait une belle jambe. Coueffé pourrait finir plus mal. A force de vouloir la jouer détendue, il ajoute à son manque d’épaisseur une très belle touche de transparence. Personne ne se fout de sa gueule, il n’est pas là. Elisabeth Loisel le demanderait en mariage au soir d’une défaite que personne ne serait choqué.

Pendant ce temps-là, Papi courage est conforté dans ses positions par son poulain Raymond. Même Domenech ne se voit pas vraiment se qualifier. Pas gâteux du tout.