Ainsi, si pour les habitués, à première vue, tout se déroule comme les années précédentes, en grattant quelque peu le vernis, on se rend compte qu'il est plus facile de dire qui est ici, que qui n'y est finalement pas. On notera ainsi que Random House Children - division anglaise - n'est pas sur place, pas plus que Puffin, autre grand éditeur d'outre-Manche.
Pourtant, ceux qui ont répondu à l'appel s'étonnent de ces 'trous' et l'on constate finalement que l'édition est peut-être recentrée sur l'Europe et ses parutions. En outre, l'Asie, à travers la Corée ou le Japon a su se créer une place au soleil italien, faisant preuve d'un enthousiasme constaté par tous.
Mais immanquablement, on constate que le dollar déclinant a eu un impact non négligeable sur cette édition. Et même les Anglais marchent sur des oeufs : Elaine McQuade, directrice des ventes chez Scholastic (l'éditeur historique d'Harry Potter) explique que les livres d'images coûtent bien plus cher, et que, dans l'impossibilité de monter les prix, sur recommandation des libraires, la prudence est de mise.
Ici, on ne viendra pas forcément pour les éditeurs anglophones, donc, bien qu'en coulisse les négociations de droit se déroulent avec leurs représentants. Peut-être est-ce finalement l'occasion d'en profiter pour s'ouvrir plus grandement aux autres...