J’ai peur de mon inspiration quand parfois elle me prend. J’ai peur qu’elle fasse dévoiler le plus gros de mes sentiments.Elle puise sa source des puits de ces divagations. Elle se nourrie, des maux, joies, des surprises de la vie et de ses afflictions.
L’inspiration est une amie parfois traitresse de ce que l’exige une certaine vision de la raison.
L’inspiration est un oiseau qui vole qui fuit de sa cage. De part et d’autres, elle veut causer partout des ravages.
L’inspiration s’impose et réveille, l’inspiration exige qu’on dise des merveilles.
Des fois l'effroi de matérialiser l’inspiration, de crier ses expressions me prend. Je veux éviter les 'qu’es ce que t’as', 'ça va pas?' et toute la panoplie des serments.
L’inspiration s’impose et nul ne peut faire face à son invasion. L’inspiration est exigeante, elle est reine dans son territoire et rien n’arrête sa prolifération.
Une aubaine pour ceux qui elle frappe, elles les affaiblissent mais renforce leur capacité de saisir ce que pleins d’autres cachent.
L’inspiration est mon amie c’est celle qui me comprend le plus. L’inspiration est une aubaine, c’est mon antre, c’est l’expression d’un mélange de sentiments, de la magie d’un instant, la beauté d’un moment.
L’écrire n’est pas seulement de rigueur quand on guette un soulagement. Ecrire est l’extériorisation de ce que des mots réfléchis ne pourront jamais en faire autant.