Sur cette affiche, on retrouver les mots Life en filigrane, l'un à l'envers (Button)et à l'endroit (Daisy et nous tous), derrière le titre.Je viens tout juste de découvrir ce film, samedi dernier. J'étais plus qu'impatiente de voir la dernière réalisation de David GOD Fincher. Je vénère ce type depuis Fight Club. Je suis une grande fan de tous les effets visuel que ce réalisateur a su apporter dans chacun de ses films. C'est sa troisième collaboration avec Brad Pitt. Pour ceux qui ne me connaisse pas, autant dire que Pitt n'a absolument aucun effet sur ma personne, savoir qu'il serait le héros du film n'a pas provoqué les gloussements hystériques similaires à certaines demoiselles dans la salle de cinéma. Je voulais voir ce film pour Fincher et uniquement pour cette raison. Je dois bien avouer que pour les effets visuels cinématographiques dont lui seul a le secret, je me suis trompé de film. Benjamin Button est l'oeuvre de la maturité diront certains, pour Fincher l'histoire de cet homme hors-normes nécessitait cette sobriété. L'histoire et la qualité des acteurs parle d'elle même, pas besoin de fioritures. Néanmoins, je n'arrive pas à le qualifier de chef d'oeuvre. Je ne sais pourquoi. Est-ce que mon mon manque d'enthousiasme à l'égard du Brad y est pour quelque chose ? Lors de la projection du précédent film de Fincher Zodiac, c'était comme si Noël/Anniversaire étaient tombé le même jour : l'un de mes réal. fétiche mettant en scène trois des acteurs les plus talentueux (membres assidues de mon TOP 5) Jake Gyllenhaal (dont j'étais fan bien avant toute la folie Brokeback Mountainesque, à savoir depuis Donnie Darko), le toujours généralissime Robert Downey Jr (depuis Ally McBeal) et Marc Ruffalo (depuis Ma Vie sans Moi et qui m'a rendu éprise de désir dans In the Cut).Idée simple pour les affiches : présenter le titre du film, le nom des acteurset le mot Life en filigrane à l'envers, comme la vie de Button.Néanmoins, force est de reconnaître que Mister Pitt nous donne ici sa plus belle prestation. Une heure s'écoule avant que nous ne le découvrions et il nous quitte quelque temps avant la fin du film. Tel un fantôme qui habite ces lieux pour on ne sait quelle raison et disparaît toute aussi mystérieusement. Mystère, c'est le maître mot qui caractérise Button. Cet être exceptionnel, différent des autres et qui n'aspire qu'à pouvoir être normal ne serais-ce que temps. L'histoire est rendue toute à fait crédible grâce à la magie du maquillage et des effets spéciaux que je tiens à saluer. Car tout ceci n'aurait pu être possible sans eux et je suppose qu'ils furent responsables d'une grande partie du budget du film (150 millions de $$$). Mais cela en valait la peine. Quand on suit Button jeune, enfin... vieux, enfin... jeune dans un corps de vieux, et qu'au travers d'un regard on reconnais celui de Pitt. Impressionnant. Magique. À l'image de ce petit être qui, contre toute attente, va vivre et se créer sa propre existence, son propre droit à la vie comme tout à chacun. Je me suis sentie réellement proche du personnage (comme beaucoup je présume). Les étapes par lesquelles il doit passer. Créer sa propre chance avec les cartes qu'on lui a donné au départ. Not easy! Plusieurs fois, durant le film, j'ai eu la larmichette à l'oeil. OK plus qu'une larme. Cet est si touchant. Ces gens qui l'ont aimé durant sa vie sont tous plus incroyables les uns que les autres et une grande leçon d'humanité, à commencer par celle qui deviendra sa mère . Cette femme qui a su, instantanément, voir le beau en ce petit être. C'est une déesse des temps modernes. Nous devrions tous en prendre un peu l'exemple et apprendre à être plus tolérant.Cate Blanchett n'est pas en reste, dans un de ses plus beaux rôles. Elle n'a jamais été aussi belle et gracieuse que lorsqu'elle danse dans ce film.C'est intéressant de voir le mot "Life" qui apparaît sur les affiches en filigrane derrière le titre, alors que tout au long de sa vie le héros est confronté à la mort. Enfant, il a l'apparence d'un vieillard et son univers une maison de retraite. Puis tout au long de sa vie, les êtres qui lui sont cher l'abandonne. Sans parler de la narration avec le personnage de Daisy, qui raconte l'incroyable histoire de Benjamin Button à sa fille sur son lit de mort. La mort nous entoure durant toute l'histoire. D'ailleurs Fincher le dit lui-même : c'est une histoire sur la mort. Là où Pitt disait : c'est une histoire d'amour. Les deux ont raison, c'est une histoire d'amour entouré par la mort qui n'aspire qu'à une chose avoir la chance de pourvoir vivre cet amour.