Un film de Vincenzo Natali avec David Hewlett, Andrew Miller, Marie-Josée Croze
Comédie, Canada, 1h30
Sortie en salles le 29 août 2007 (France), 9 septembre 2003 (Canada)
Ma note : *
Synopsis
Co-locataires et amis d'enfance, Dave et Andrew vivent en marge de la société. Parce qu'ensemble, ils se sentent plus forts face à ce monde qui les rejette et les oppresse, ils partagent une vieille maison coincée entre deux bretelles d'autoroute.
Alors que les ennuis s'abattent sur eux, que leur maison, leur seul refuge, doit être détruite, Dave et Andrew se retrouvent soudain projetés dans un autre monde.
Sont-ils au paradis ? en enfer ? dans une dimension parallèle ? Toujours est-il que leur nouveau monde ne présente pas que des avantages...
Critique
Vincenzo Natali avait surpris avec son premier film Cube. Avec peu de moyen et trois bouts de ficelle, il avait réussi un superbe tour de force dans une oeuvre effrayante et fascinante. Le suivant Cypher avait un peu déçu avec un scénario tarabiscoté. Etrangement son nouveau film est resté quatre ans dans les placards français alors qu'il est sorti partout dans le monde en 2003 ou 2004. Aujourd'hui en salles, il m'a laissé plutôt perplexe.
Certes la forme est originale du générique de début à celui de fin, la mise en scène est inventive et techniquement le film est magnifique avec un minimum d'effets. Mais sur le fond que j'ai eu beaucoup de mal. en fait je ne suis jamais rentré dans l'histoire et n'ai pas du tout adhéré au propos. Quelques personnes ont applaudi à la fin de la séance, soit. Une bonne dizaine a aussi quitté la salle à partir du premier quart d'heure. Peut être en le prenant au deuxième ou troisième degré et en y voyant une critique de la société actuelle et la façon d'échapper à une vie qui ne nous convient pas !?!? A voir...
Les deux acteurs sont sympathiques et s'en sortent bien, et puis il y a la présence éclair de la toujours excellente Marie-Josée Croze mais tout cela ne rend pas forcement un film intéressant. Nothing signifie "rien" en français. Finalement cela est peut être bien le seul qualificatif que l'on peut attribué à ce film ! Une sortie directe en DVD pouvait certainement amplement suffire.