"Des centaines d'hectares de rizières seraient
soustraites aux marées. Tous seraient riches ou presque. Les enfants ne
mourraient plus. On aurait des médecins. On construirait une longue
route qui longerait les barrages et desservirait les terres libérées", écrivait Marguerite Duras (lien vers les archives du Monde) dans Un barrage contre le Pacifique, racontant l'espoir de revanche de "la mère"
sur l'administration coloniale corrompue qui lui avait vendu, à la fin
des années 1920, une terre que brûlaient systématiquement les hautes
marées avant la récolte. La mère rêvait aussi de sortir les paysans de la misère et les avait ralliés à son projet. Mais quand l'océan est monté "à
l'assaut de la plaine, les barrages n'avaient pas été assez puissants.
Ils avaient été rongés par les crabes nains des rizières. Et une nuit,
ils s'effondrèrent".
à lire dans le monde page3 / sur lemonde.fr
rue89 avait aussi noté que ce "rêve insensé" avait été réalisé
relire duras