Mais alors… Quelle sortie ! Un salon de l’Internet sans aucun intérêt et ce, à tout point de vue.
Nous sommes donc arrivés, motivés et plein d’enthousiasme… Avant de se rendre compte que ce salon était la foire à Nanard :
- Pas un chat dans les allées, à se demander si on ne s’était pas trompé de date.
- 1 conférence sur 2 annulée (et celles qui ont eu lieu étaient animées par la crème technophile des maisons de retraite de Paris et des alentours. Pas étonnant que ces conférences aient été suivies par 6 personnes (et demie) en moyenne.
- Des stands qui auraient leur place sur le marché au puce de ma ville (ex : Micheline et son stand de meubles rustiques ou encore Robert et ses multiples statuettes égyptiennes… Pourquoi étaient-ils présents ? Ah bah parce qu’ils avaient fait 3 pages internet avec Frontpage, pardis !)
- Une ambiance platonique… Aucune animation digne de ce nom…
- Une “Place des Blogueurs“, vendue sur le site internet de l’événement (si l’on peut dire…), comme un truc de fou jamais vu auparavant, avec 2000 blogueurs attendus (oui oui, c’est marqué sur leur site) ! Euh… Ouais. Ils étaient où ces blogueurs ? Et elle était où cette fameuse Place des Blogueurs ? Ah mais si, c’était sans doute l’endroit où la moquette était rose au lieu d’être bleue et ou il y avait 5 ordinateurs (même pas sponsorisés par HP)… Non connectés à Internet pendant une bonne partie de la journée… Un comble quand même, non ?
- Au final, un prix d’entrée fixé à 10€ totalement injustifié et un non-événement pitoyable qui nous aurait vraiment fait marré si ça n’avait pas été annoncé par les organisateurs comme LE salon incontournable pour les geeks et les passionnés du Net. On a rit, mais jaune quand même…
Enfin voilà notre journée. Ce n’est pas mon habitude de descendre les choses comme cela, mais la c’est vraiment se foutre du monde.
Je raconte ce que j’ai vu le samedi, peut être avons nous choisi le mauvais jour ? Mais j’ai bien peur que non. Finalement, ça s’est transformé en balade à Vélib’ sur Paris entre potes. Et là, franchement, on s’est bien marré.