Il est d'autant plus clair qu'il s'est exprimé sur les récents scandales des salaires patronaux. Après les stocks-options de la Société Générale, c'était le méga-parachute dorée du big boss de Valéo. Des centaines de millions de dettes, des milliers de licenciements, 19 millions d'aide de l'état et une prime de départ de 3,2 millions (soit 20 % de l'aide réglée par le contribuable). Et qu'a-t-il déclaré notre champion de la régulation, l'homme qui dégaine les lois plus vite que son ombre ?
Qu'il était urgent d'attendre. On attendait une charte déontologique sur le sujet avant la fin du mois de mars sinon le gouvernement avait prévenu qu'il allait légiférer. Dans sa grande sévérité, Sarko a décidé qu'il attendrait jusqu'à fin juin. Et début juillet, il décidera de patienter encore combien de temps ?
Le problème, c'est qu'à force de faire des moulinets avec ses petits bras dodus, ça commence à se voir qu'il ne veut rien faire contre ses amis les riches. Entre le maintien en dépit du bon sens du bouclier fiscal et cette inaction contredisant ses propres propos sur l'éthique patronale, le populo, même avide de TF1 et/ou du Figaro va finir par se rendre compte que les dés sont pipés.
Dominik
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