La gymnastique selon Frédérique

Publié le 24 mars 2009 par Irene
Frédérique, ma coiffeuse attitrée depuis seize ans, m'a raconté ce midi sa séance de gymnastique tout en s'employant à me refaire une tête (entre nous, autant dire qu'elle a eu bien du mérite !). Hier, à 8 h 30, elle a marché à grande vitesse dans le jardin des Batignolles, désert, en serrant les fesses au point de les avoir encore bien en mémoire. Après une demi-heure de supplice et une rencontre anxiogène avec un cygne noir peu amène (ou une pintade, elle ne sait pas trop, en fait, mais je lui ai dit que les pintades ne couraient pas les rues de la capitale) et un canard visiblement hideux, elle a enchaîné (canard enchaîné, coin coin !) sur 3 séries de 8 pompes dans la zone réservée aux enfants, parce que le sol y est bien mou. Normal, il faut amortir les chocs quand ils se vautrent allègrement. T'es folle, je lui ai dit. Après, elle a monté ses courses sans ascenseur et a dévoré un plat de frites, mangé trois rouleaux de réglisse et 2 galettes Bonne Maman au citron. Le sport, ça creuse ! J'aime la conception de la gymnastique selon Frédérique. Là-dessus, je suis repartie avec mes nouveaux tifs vers le métro Saint-Sulpice. Ma valise à roulettes m'a emboîté le pas, emportant avec elle le X Noir que je réserve à mes hôtes.
Photo : Les toits de Paris depuis une rédaction (toujours la même), où j'ai bu un pot sans vins de Loire : beurk !