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Michel Garroté, Quito (Equateur), mardi 24 mars 2009 - Avec environ 250’000 km2 et quelques 12 millions d’habitants, l'Equateur est pour ainsi dire géographiquement cerné par la Colombie. Et avec cela, il subit l'ingérence humanitaire de 40’141 ONG. Dont un nombre élevé d’ONG écologiques qui rivalisent en deux camps, les réformistes et les radicales : un vrai délire pour un pays où le souci Numéro Un est de nourrir ses enfants. Ici comme ailleurs, les ONG sont des gagne pain faciles pour colons maisoixantehuitards paresseux et prétentieux.
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L’ex Chef de la Unidad de Investigaciones Especiales (Service de renseignement), un certain Manuel Silva, est obligé de vivre dans la clandestinité. On lui reproche d’avoir fourni des informations aux USA (ce qui est un minimum lorsqu’on combat le narcoterrorisme colombien avec l'Usaid). D’autant que les FARC colombiennes - depuis plus de sept ans - ont une demi douzaine de camps mobiles en Equateur, camps dirigés par le Colombien farciste Oliver Solarte, notamment pour écouler la cocaïne colombienne vers l’Argentine, l’Espagne et les USA, sous la bienveillante direction d’un autre farciste Colombien, Julian Conrado.
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Dimanche 22 mars 2009, Fredi Castillo, un milicien des FARC infiltré dans les brigades équatoriennes chargées de surveiller la frontière colombienne a été arrêté. Nous sommes en pleine période électorale générale (présidentielle, légilslative et municipale, la totale avec une nouvelle Constitution à la clé). Ceci explique donc cela. S'il est vrai que Correa, l'actuel président, est de gauche, il n'en demeure pas moins qu'il est le premier chef d'Etat équatorien non corrompu. Ce qui n'est pas rien dans un pays où l'un des ex-présidents, un certain Abdallah, s'est tiré au Panama en avion après avoir rempli des sacs de pomme de terre avec l'argent de la Banque Centrale d'Equateur (une coutume sudaméricaine amplifiée dans le cas d'Abdallah par ses origines orientales qui lui tiennent lieu de circonstances atténuantes). Sans compter que les autres candidats à l'élection présidentielle sont toutes et tous champions olympiques de médiocrité ; notamment une eva-la-toc évangélique qui promet de multiplier le salaire moyen par cinq ; et un "maoïste" tendance Pol Pot Kampuchea Lago-laï. Voilà. Je vous laisse. Car je suis en vacances....
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