La Fédération des aveugles et l'association internationale des dyslexiques ont fait parvenir aux éditeurs et aux intéressés des lettres exigeant le retour de cette option. En substance, on y apprend que les outils mis à leur disposition sont généralement coûteux et que pour une fois qu'un outil technologique avait un prix abordable, les autorisant à profiter d'un livre, ils se supporteront pas que des questions de droits d'auteur s'y opposent.
En outre, si l'industrie maintient sa position contre Read To Me, refusant donc l'accès aux livres et à la lecture aux handicapés, elle porterait atteinte à leurs droits civiques et là, ça se passera pas comme ça... On parle de discrimination, d'égalité des droits, bref, on confond tout, on mélange et on sert glacé.
À vous glacer les sangs, oui... La Guilde n'a pour l'heure pas exprimé d'opinion officielle sur le sujet, mais n'exclurait pas, en ultime recours, de revenir sur sa position, si aucune autre solution n'est proposée. On rappellera qu'Amazon avait décidé de contacter les différents éditeurs proposant des livres numériques pour qu'ils décident par eux-mêmes de conditions dans lesquelles le Kindle 2 pourrait disposer de sa fonctionnalité de synthèse vocale ou non.