PATRIMOINE - REVUE DE PRESSE
- du Nemausus de Jean Nouvel à Nîmes labellisé " patrimoine du XXe siècle"
- des mauvaises relations qu'entretiennent la RMN et le Louvre
- de l’aventure chahutée de la corvette le « Dragon »
- des chantiers du plan de relance qui ne démarreront pas avant l'été
- du centre historique d'Angers qui s'offre à tous quel que soit son handicap
- et d'autre faits et gestes patrimoniaux...
Départements cités dans cette revue de presse : Côte-d'Armor - Doubs - Gard - Maire et Loire - Var
Gard
Nemausus, patrimoine du XXe siècle Le Moniteur 24 mars 2009
Le 24 mars 2009 marque la date d'apposition d'une plaque "Patrimoine du XXe siècle" sur Nemausus. Le bâtiment, livré à Nîmes il y a 21 ans par Jean Nouvel et associés, a reçu ce label du ministère de la Culture et de la Communication. La plaque en fonte d'aluminium "Patrimoine du XXe siècle", créée en l'an 2000 par Canal (Patrick Rubin et Valérie de Calignon), permet au grand public d'identifier les architectures remarquables du siècle dernier en France. Après la Cité radieuse de Le Corbusier (Marseille, 1952) ou encore le couvent des Dominicains de Pierre Pinsard et Neil Hutchinson (Lille, 1965), c'est au tour de Nemausus de Jean Nouvel et Jean-Marc Ibos (Nîmes, 1988) de recevoir ce signe distinctif le 24 mars 2009.
23 mars
La RMN et le Louvre « se marchent-ils sur les pieds » ? L'hémicycle 23 Mars 2009
Audition – La mission d’évaluation et de contrôle de l’Assemblée sur le musée du Louvre a entendu Thomas Grenon, administrateur général de la Réunion des musées nationaux (RMN). Les mauvaises relations entre les deux établissements donnent lieu à des situations de concurrences. Et Christine Albanel, ministre de la Culture, semble tarder à arbitrer les conflits.
Opérateur transversal, la RMN « acquiert des œuvres (à hauteur de 30 MnsE par an) et réalise des expositions (une trentaine par an). L’établissement public fait également dans l’édition à raison de 150 ouvrages par an, dans l’accueil du public (droit d’entrée, billetterie). Il possède une agence photo qui diffuse dans près de 160 pays et dont la base de données comptabilise 500 000 images numérisées, etc. ». Thomas Grenon s’octroie quelques minutes pour poser le contexte et montrer que la RMN « qui revient de loin » se porte bien. L’établissement s’est sorti de la crise à grand renfort de « travail structurel profond », « de marges très élevées » et de « pression sur les effectifs ».
Une présentation enthousiaste qui n’empêchera pas les députés de revenir sur un point crucial : les relations orageuses entre la RMN et le Louvre qui, en devenant un établissement public », a gagné en autonomie. « Plus les musées sont grands, plus vos relations semblent difficiles, lance Nicolas Péruchot (NC, Loir-et-Cher), rapporteur de la mission. Pour Thomas Grenon, la difficulté vient avant tout du fait que la RMN, qui est un outil de mutualisation, se trouve aujourd’hui face à des gens qui « veulent tout faire eux-mêmes ». « Faut-il avoir une agence photo et un éditeur par musée ? », interroge-t-il avant de préconiser la réalisation d’audits « activité par activité ». Après quoi, il reviendra au ministère de tutelle de trancher...
Nord - Archéologie
L’aventure chahutée de la corvette le « Dragon » Laurent Gubellini, fils du Moyen-Âge Nord Eclairi 23 mars 2009
MARQUETTE LEZ LILLE Co-fondateur de la société Archéopole, Laurent Gubellini est, à 35 ans, archéologue depuis dix-sept ans et n'a jamais eu son bac. Rencontre, chez lui à Marquette, avec un passionné d'histoire et de guitare, au surprenant parcours....
Archéologie
L’aventure chahutée de la corvette le « Dragon » La Croix 23 mars 2009
Une équipe franco-américaine vient d’identifier l’épave du bâtiment de guerre français qui s’était sabordé à Saint-Domingue aux derniers jours de la guerre de l’Indépendance américaine
Les scientifiques sont tombés sur un bel os. Il y a dix ans, les plongeurs en archéologie maritime de l’association internationale Admat (1) explorent un bien étrange bateau, ensablé à moins de quatre mètres de fond aux abords d’une plage de la côte nord de Saint-Domingue, dans les Antilles.....
Plan de relance
Les chantiers du plan de relance ne démarreront pas avant l'été Les Echos 23 mars 2009
Pour s'assurer du démarrage des grands travaux, le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, dispose depuis quelques jours d'un outil informatique capable de surveiller la consommation des crédits de l'Etat projet par projet.
La relance par l'investissement commence-t-elle à produire ses effets ? C'est la question que tout le monde se pose, près de quatre mois après l'annonce du plan de 26 milliards d'euros visant à accélérer les grands travaux et à soulager la trésorerie des entreprises. Sans attendre le point d'étape que doit faire demain Patrick Devedjian, ministre chargé de la Mise en oeuvre du plan de relance, Christine Lagarde a annoncé hier que « plus de 50 projets » avaient démarré et que « plus de 5 milliards d'euros » avaient été versés, sous forme d'avances de trésorerie, aux entreprises. (...) En tout cas, une étape importante a été franchie la semaine dernière avec la mise en route du progiciel Viziaprog. Grâce à lui, les préfets sont maintenant en mesure de suivre la consommation des crédits avec une précision redoutable. Depuis son bureau parisien, Patrick Devedjian accède lui aussi à l'information en quelques « clics », avec des courbes de dépenses pour chaque région, chaque département, chaque chantier, ou pour chaque catégorie de projet (infrastructure de transport, équipement de défense, université, monument historique...)....
Maine-et-Loire
Angers s'offre à tous quel que soit son handicap Ouest France 23 mars 2009
Inauguration officielle du « circuit confort », samedi midi, au pied du château d'Angers, en présence de membres d'associations de handicapés.
Malvoyant, malentendant, handicapé moteur ou en souffrance psychique, on peut tous visiter le coeur historique de la cité. La ville se joue des handicaps. Et est devenue une référence.
« Nos ancêtres les Gaulois ne se sont pas souciés d'accessibilité, plaisante Dominique Dubois, chargée de la valorisation du centre historique, à Angers Loire Tourisme. La ville sur son promontoire, ses rues pavées et en pentes, ses marches à n'en plus finir, tout cela ne facilite pas les choses... »
Quatre ans de travaux, d'aménagements divers, et Angers décroche son label « tourisme et handicap ». Un circuit de deux kilomètres, matérialisé par des clous de bronze, fait le tour de la cité historique. Vaincues les pentes folles, les marches traîtresses, les obstacles les plus divers.
« Tout est accessible en fauteuil roulant, même le château, malgré une pente de 6,5 % alors qu'il faudrait moins de 5 % », signale Jacques Motteau, président d'Angers Loire Tourisme.Le seul handicap du parcours, pour un label complet...
Var - Doubs
Fayence Des circuits de découverte pour valoriser le patrimoine Var matin 23 mars 2009
Régulièrement, dans l'enceinte de la maison de pays, les élus membres du Syndicat mixte pour le développement de Saint-Raphaël et du Pays de Fayence se réunissent pour définir les actions en faveur du tourisme et de l'économie des huit communes du canton et de leur grande sœur littorale.
Sous la présidence de Georges Ginesta, député-maire de Saint-Raphaël, la dernière réunion a adopté la création de sentiers « aventures permanents », dans un but ludique et de découverte du patrimoine local. « C'est un mélange de chasse au trésor, de jeu de piste, de course d'orientation, version XXIe siècle », a expliqué le président avant d'ajouter : « Notre terriotire trouvera une vitrine idéale pour faire découvrir nos neuf communes auprès de nouveaux publics, tels que les familles, les jeunes couples et les groupes tels que les résidants de villages de vacances, agences de séminaires, comités d'entreprises, associations sportives et culturelles... »
Le principe est simple : il s'agit de parcours permanents pour valoriser et découvrir les espaces naturels du territoire. Le public intéressé disposera de carnets de route, diffusés par les offices de tourisme, et utilisables avec un GPS. A l'heure actuelle, seul le département du Doubs a développé ce modèle d'animation...
Côte-d'Armor
Fresque. Pabu tient son Michel-Ange Le Télégramme 23 mars 2009
Sa chapelle Sixtine à lui, c'est l'église Saint-Tugdual, de Pabu. Bernard LeQuellec, le Michel-Ange guingampais, met la dernière main à sa fresque monumentale, l'Apocalypse de Jean. D'ici juin, elle habillera toute la voûte de l'édifice en chantier. Une oeuvre à la tempera pour un artiste de tempérament. Son pinceau lui donne des ailes. Casquette vissée sur le crâne, Bernard Le Quellec, 72 ans, joue les funambules. Tout là-haut, sur son échafaudage, l'ancien postier est aux anges. Après dix mois de chantier, l'autodidacte met la dernière main à l'oeuvre de sa vie: l'Apocalypse de Jean, fresque mâtinée de scènes de la Résurrection et du Jugement dernier. Une interprétation «très personnelle» prévient d'emblée l'artiste qui a, malgré tout, soumis son regard profane à l'orthodoxie des moines et abbés des arts sacrés de Saint-Brieuc. Après 40 semaines de solitude en l'église Saint-Tugdual de Pabu, perché à six mètres du sol, Bernard Le Quellec touche enfin au purgatoire et au paradis, les deux derniers tableaux qui habillent les transepts. Déjà 3.000heures de travail ont été consacrées aux quelque 250m² de voûte. Trois fois moins de surface qu'à la chapelle Sixtine, au Vatican. Mais tout de même...