Laurent Fabius, député socialiste de Seine-Maritime, a appelé hier, à un vote “sanction” indispensable lors des prochaines élections européennes contre la politique de Sarkozy qui est “la même” selon lui ( et de nombreux observateurs…) que celle menée par José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne.
Ce fut l’occasion de présenter les candidats socialistes de cette circonscription qui s’étend de la frontière nord au Mont-Saint-Michel. Dans cette circonscription où le PS a cinq élus sortants, la liste socialiste est conduite par Gilles Pargneaux, maire d’Hellemmes (Nord) et fera 27 déplacements locaux, 6 meetings interrégionaux et 1 grand meeting national, le 24 Avril à Lille.
En présence de Christophe Bouillon, premier secrétaire fédéral de Seine-Maritime, Alain Le Vern, président de la région Haute-Normandie, Didier Marie, président du Département de Seine-Maritime et Yves Léornard, premier secrétaire fédéral de l’Eure, la campagne est lancée et on pourra la suivre (pour la Seine-Maritime) sur notre plate-forme de campagne ci-contre.
Gilles Pargneaux (tête de liste aux européennes pour le PS) désignait Rouen et la Seine-maritime comme étant le “centre de la grande circonscription du Nord-Ouest“. Ce sera donc là que nous réunirons notre sytème opérationnel de campagne chaque semain, a-t-il ajouté avant de brosser un panorama politique et défini les grands axes de la campagne qu’il mènera avec Estelle Grelier (candidate de Seine-maritime, n°2 sur la liste et vice-présidente de la Région Haute-Normandie).
Lors de cette conférence de presse à Rouen, à la Fédération de Seine-Maritime du Parti Socialiste, Laurent Fabius n’a pas hésité à dire le sens que devait prendre le prochain vote pour lequel les socialistes, militants, élus, candidats vont se mobiliser : “Cette élection va permet aux français de faire savoir leur sanction à l’égard de la politique de Nicolas Sarkozy et comme c’est la même que celle menée par José Manuel Barroso au niveau européen, elle permettra de mettre le même carton rouge européen“, a déclaré l’ancien premier ministre.
Ce vote “sanction” doit se doubler, selon Laurent Fabius, d’un vote “d’action” en faveur des listes socialistes “qui défendront un plan ambitieux de lutte contre la crise”. Il a évoqué notamment “la croissance verte“, “le renouvellement du logement” et “la clause de sauvegarde sociale” qui empêcherait l’Europe de “diminuer” les protections sociales d’un Etat.
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