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Arrêté à l’hôpital au chevet de sa fille de 5 ans, expulsé vers Kinshasa, renvoyé vers Paris... L’identité de Romano KANDA reste à établir. Histoire pénible, parmi d’autres cas douloureux, de la politique d'immigration actuelle dont les expulsions, souvent très précipitées, ne se comptent plus.
L’histoire de ce père de 5 enfants commence avec les conditions de vie présidées d’une précarité extrême. Après la calamité de l’exil qui est perçue dans son pays d’origine comme une prouesse, il habite avec les 6 autres membres de sa famille un studio de quelques mètres carrés à Thorigny en Seine et Marne, localité de la banlieue parisienne.
Son aventure dans les méandres de la tracasserie administrative n’a pas aboutie sur sa régularisation. Suite à un violent coup de balai qui se voulait éducatif et qu’a donné son épouse à sa fille Estelle âgée de 5 ans, les secours ont été alertés par la maman pour une hospitalisation. Ces derniers, de leur côté, ont alarmé les gendarmes qui ont procédé à l’arrestation de la mère et la mettent en garde à vue, accompagnée des deux enfants restants. Mr. Romano Kanda, est angolais selon certainement ses dires, se rend donc au chevet de sa petite fille une fois avisé des dégâts. Et où les gendarmes lui mettent la main dessus après qu’’ils lui demandent de venir chercher les enfants.
Conduit sur un centre de rétention, à Mesnil-Amelot, puis expulsé sur la RDC (République Démocratique du Congo) en vertu d’un ancien laissez-passer qui a été découvert chez sa belle-mère dont le logement a été perquisitionné sans aucun mandat.
Centre de Retention
par politistution
Il n’a pas été admis par les autorités de Kinshasa, pays avec lequel apparemment il n’a aucun lien et d’où son épouse Mimi est ressortissante selon les premiers éléments de cette affaire. Mais la véritable identité de ce cas de sans-papier reste à établir ?
Action Contre Le Centre De Rétention De Lesquin - 25 Juin 2008 - video powered by Metacafe
Romano Kanda devait être présenté au juge des libertés et de la détention le matin du 21 mars, après 48 h de rétention. Sa femme et ses enfants accompagnés de militants du RESF l’y attendaient quand ils ont été informés par un coup de téléphone de Romano qu’il était à Roissy, en cours d’embarquement pour Kinshasa. Les militants du RESF ont été très réactifs mais l’avion a décollé, laissant sur le carreau la famille : une enfant à l’hôpital, les deux autres précairement hébergés chez la grand-mère et la mère en garde à vue.
RESF ont contacté le directeur-adjoint du cabinet de Monsieur Besson qui se renseignait auprès des préfectures responsables (Essonne et Seine-et-Marne) qui s’est félicité que les services de l’Etat agissent au mieux de l’intérêt des enfants.
Finalement ce père a été reconduit en France, l’affaire devait continuer…
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Arrêté à l’hôpital au chevet de sa fille de 5 ans, expulsé vers Kinshasa, renvoyé vers Paris... L’identité de Romano KANDA reste à établir. Histoire pénible, parmi d’autres cas douloureux, de la politique d'immigration actuelle dont les expulsions, souvent très précipitées, ne se comptent plus.
L’histoire de ce père de 5 enfants commence avec les conditions de vie présidées d’une précarité extrême. Après la calamité de l’exil qui est perçue dans son pays d’origine comme une prouesse, il habite avec les 6 autres membres de sa famille un studio de quelques mètres carrés à Thorigny en Seine et Marne, localité de la banlieue parisienne.
Son aventure dans les méandres de la tracasserie administrative n’a pas aboutie sur sa régularisation. Suite à un violent coup de balai qui se voulait éducatif et qu’a donné son épouse à sa fille Estelle âgée de 5 ans, les secours ont été alertés par la maman pour une hospitalisation. Ces derniers, de leur côté, ont alarmé les gendarmes qui ont procédé à l’arrestation de la mère et la mettent en garde à vue, accompagnée des deux enfants restants. Mr. Romano Kanda, est angolais selon certainement ses dires, se rend donc au chevet de sa petite fille une fois avisé des dégâts. Et où les gendarmes lui mettent la main dessus après qu’’ils lui demandent de venir chercher les enfants.
Conduit sur un centre de rétention, à Mesnil-Amelot, puis expulsé sur la RDC (République Démocratique du Congo) en vertu d’un ancien laissez-passer qui a été découvert chez sa belle-mère dont le logement a été perquisitionné sans aucun mandat.
Centre de Retention
par politistution
Il n’a pas été admis par les autorités de Kinshasa, pays avec lequel apparemment il n’a aucun lien et d’où son épouse Mimi est ressortissante selon les premiers éléments de cette affaire. Mais la véritable identité de ce cas de sans-papier reste à établir ?
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Romano Kanda devait être présenté au juge des libertés et de la détention le matin du 21 mars, après 48 h de rétention. Sa femme et ses enfants accompagnés de militants du RESF l’y attendaient quand ils ont été informés par un coup de téléphone de Romano qu’il était à Roissy, en cours d’embarquement pour Kinshasa. Les militants du RESF ont été très réactifs mais l’avion a décollé, laissant sur le carreau la famille : une enfant à l’hôpital, les deux autres précairement hébergés chez la grand-mère et la mère en garde à vue.
RESF ont contacté le directeur-adjoint du cabinet de Monsieur Besson qui se renseignait auprès des préfectures responsables (Essonne et Seine-et-Marne) qui s’est félicité que les services de l’Etat agissent au mieux de l’intérêt des enfants.
Finalement ce père a été reconduit en France, l’affaire devait continuer…