Nan, pas les appartements où on est ravi au lit, les appartements raviolis (oui, bon, chuis nulle en humour, je sais).
Vous connaissez ?
Le reportage est passé en 2004, à Envoyé Spécial. Ça fait cinq ans mais je m'en souviens comme si c'était hier. Ou presque. Je me souviens de ces apparts parisiens où des chinois pas très au courant des règles d'hygiène préparaient d'infâmes raviolis vendus ensuite dans des restos ou chez des traiteurs. Des raviolis impropres à la consommation, limite dangereux, si si. Ça m'avait traumatisée et avait renforcé mon dégoût assez marqué pour la bouffe asiatique. Bon je sais, c'est pas fondé, passque si ça tombe, dans les restos français, grecs ou italiens, l'hygiène est aussi merdique, je sais je sais je sais. Je sais aussi que le reportage se déroulait sur Paris, pas dans ma ville, mais Paris / Namur, c'est kif kif bourricot hein.
En 2009 donc, soit jeudi, Envoyé Spécial remet ça. Nouvelle enquête. Rien qu'au titre, on comprend que la situation est toujours aussi grave. Je me dis alors que je vais conclure ce billet, que j'ai déjà décidé d'écrire, of course, en arguant du fait que moi, maintenant, je suis sauvée, car j'aime les sushis.
Raté !
Passque dans le reportage, on apprend qu'outre les appartements raviolis, qui existent bien sûr encore, il y a maintenant des ... appartements sushis. Et que c'est limite plus grave, passque les sushis, c'est du poisson cru, et que du poisson cru préparé dans des conditions d'hygiène déplorable, ça représente beaucoup de ... sushis, enfin de soucis (chuis nulle en humour je vous dis), pour les consommateurs.
Bref, c'est la galère, sur dix traiteurs chinois choisis au hasard, huit ont servi de la merde... et je n'exagère pas, puisque certains plats contenaient des matières fécales. Un rouleau de printemps contenait même une bactérie au nom impossible à retenir, mais très très vilaine pas belle, puisqu'elle a tué, un beau jour (enfin un mauvais jour) où elle s'était réfugiée dans des steaks hachés, un enfant français, et en a laissé trois en dialyse. Pas rien !
Pourquoi je vous écris tout ça ? Ben juste comme ça, passque c'est nul les appartements raviolis/sushis et passque finalement je suis contente de pas aimer la nourriture chinoise.
Par contre j'adoooore les sushis. Il fut un temps où j'aimais pas (cf ce billet), mais maintenant, et depuis quelques mois déjà, j'aime les sushis. J'adore les sushis. Depuis qu'un sushis-bar a ouvert à Namur. C'est sur la place dont j'ai oublié le nom. Et le resto, ben j'ai aussi oublié son nom. Ça va me revenir. Ils proposent un plateau « combo », qui permet de découvrir toutes leurs spécialités. Mais moi j'ai déjà concocté mon menu favori : les raviolis (japonais les raviolis, pas chinois, ouf) en entrée, puis les sashimis thon et saumon (c'est comme des sushis, mais sans le riz, donc du poisson cru de qualité) et les maki concombre/sésame (du riz, du concombre, des grains de sésame, le tout emballé dans une algue). Le tout servi avec d'autres algues, du gingembre (ça je déteste), du wasabi et de la sauce soja, un régal.
Que du bonheur !
Ah oui, ça s'appelle Ogawa, et c'est place Maurice Servais (merci internet). Je pense que c'est super frais et préparé avec amour. Et la madame est adorable, même si elle fait toute le temps des courbettes. Déconcertant au début, mais on s'y fait vite. Je vous le conseille vivement.
Seul regret, que le plateau « combo » ne soit pas au même prix le midi et le soir, alors que le reste de la carte ne varie pas, ça c'est nul pour ceux qui veulent découvrir le resto le soir.
Bon, j'ai faim maintenant, c'est malin. Folle envie de thon cru, là, de suite.
Le site : http://sites.resto.com/ogawa/