En ce moment je suis repris par mon virus habituel, celui du cinéma asiatique. J’ai le temps de voir et de revoir des chefs d’œuvre venus de Chine, du Japon ou de Corée du Sud entre autres.
J’ai porté mon choix dimanche sur "Le secret des poignards volants" que j’avais déjà eu l’occasion de voir à sa sortie en 2004.
Comme à son habitude Zhang Yimou met en scène un long métrage d’une force incroyable.
L’histoire est passionnante, enivrante, bâtie autour de l’existence d’un éternel triangle amoureux entre Zhang Ziyi, Takeshi Kaneshiro et Andy Lau sur fond de déchéance de la dynastie Tang au 9è siècle après JC.
Les échanges, les liens amoureux sont d’une rare intensité. L’émotion est au rendez vous malgré un carcan relativement rigide.
Plastiquement le long métrage est d’une beauté incroyable. Les couleurs sont
riches. A chaque séquence correspond une dominante flamboyante, saturée presque. L'ensemble est d'un esthétisme très raffiné. Les combats au sabre ou les lancers de poignards sont stylisés au
possible. Techniquement on peut même dire qu'il y a une poésie des images tant la précision séduit le spectateur.
Les mouvements de caméra sont rapides, fluides. Le metteur en scène use de
ralentis et de gros plans à foison. La musique comme toujours est l’une des composantes essentielles du film.
Les comédiens développent un jeu sûr, passionné.
"Le secret des poignards volants" représente l’une des meilleures œuvres de ce cinéma chinois destiné à l’exportation. Nous plongeons avec délectation dans cet univers de rêve et nous naviguons avec bonheur entre réalité historique et reconstruction légendaire.
En extrait j’ai choisi de vous proposer deux séquences qui se complètent et qui se répondent à la fois.
Video de samom78
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