La guéguerre des services secrets n’existe pas qu’au cinéma…Et les scénaristes peuvent toujours s’inspirer de ce qui filtre (parfois) dans les journaux. Comme au temps de la « guerre froide ». Pékin dément (bien sûr), il ne s’agit sans doute pas d’une rumeur.
Le régime communiste n’en est pas à son coup d’essai en matière de «hacking» . La semaine dernière, l'hebdomadaire Der Spiegel a affirmé que le gouvernement allemand avait été espionné grâce à des programmes dits «chevaux de Troie» provenant de l'armée chinoise, sans toutefois identifier sa source. La semaine dernière, à l'occasion de la visite à Pékin de la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre chinois Wen Jiabao lui a assuré être «préoccupé» par ces informations. «Nous voulons poursuivre notre coopération avec le gouvernement allemand et prendre des mesures fermes pour prévenir tout acte de piratage qui menacerait les systèmes informatiques», a-t-il assuré.
Coté presse et diplomatie, il est tout de même intéressant de noter que ces révélations interviennent (aux USA, comme en Allemagne) à la veille de rencontres au sommet. George W. Bush et son homologue chinois Hu Jintao, vont se rencontrer au somment de l’Apec, en Australie. De là à penser que certains «milieux » américains et européens cherchent à contrarier les relations avec la Chine, il n’y a qu’un pas que des observateurs…russes franchissent, un sourire aux lèvres.
Un article sur la montée militaire de la Chine >>>>>
Sur Courrier International >>>>>>>>>>>