Comme annoncé hier, le salon de l’Internet se tient Porte de Versailles jusque demain.
J’y suis donc allé, curieux de voir ce que pouvait être un salon de l’Internet, d’autant plus que le programme avait l’air attrayant.
Arrivé à l’accueil, la jeune hôtesse m’accueille en me disant: “Savez-vous que ce salon est essentiellement orienté E-Commerce ?”. Ayant déjà lu le programme des conférences et vu la liste des partenaires, je m’en doutais, je lui réponds donc que oui.
Une fois à l’intérieur, j’ai un choc. Plûtot qu’un salon faisant la promotion des nouvelles technologies et du E-Commerce, je me retrouve face à un marché du dimanche dot com. Des stands totalement dégarnis munis d’un comptoir, d’un tabouret, de bonbons Haribo et de stylos.
Je fais un premier tour rapide histoire d’avoir un panorama des stands, mais je passe finalement de boutique en boutique. Tantôt vente de meubles, tantôt vente privée de vêtements. On y retrouvera quelques web agencies, un stand de l’INA ou encore le stand d’annoncesjaunes.fr.
Le stand des bloggers accueillant les 2000 bloggeurs est inexistant. Aucune indication de ce que sont les conférences et à mon humble avis, nombre d’entre elles ont été annulées. L’espace presse est plutôt réduit au strict minimum (y compris l’accueil). Aucune trace d’orateurs, de journalistes et encore moins de Miss Tick (Laura Tenoudji).
Finalement le salon de l’Internet cela ressemble plutôt à ça :
Un espace pour bloggeurs disposant de 6 PCs (versus 40 annoncés au départ), des conférences qui se transforment en quizz, des stands vides, une belle braderie de tous les sites qui ont du mal à écouter leurs stocks et finalement une connexion Internet instable. Les exposants ont largement bénéficié de l’effet démo à ce niveau. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir quel opérateur s’est chargé de mettre en place l’infrastructure réseau.
Au final, je me suis arrêté à quelques stands tels que Idoo. Un site communautaire, édité par la société iEurop, maison mère d’iFrance, que la demoiselle au stand m’a introduit comme étant “le Facebook français qui permet de créer 3 profils”. Elle me propose de faire une démo, je lui réponds que je testerai à la maison. Seule réaction: “D’accord, laissez-moi vous offrir un T-Shirt et un stylo”. Merci madame.
Lors d’un second tour, j’ai l’occasion de discuter avec le directeur général d’iEurop qui lui m’en dit plus sur la plateforme, le lancement de la v2 dans 3 semaines. Nous discutons de différents aspects sociaux et techniques, de leurs références et partenariats (MySQL/Mandriva et Dexon pour le G-dium d’Emtec dont je vous reparlerai plus tard). Nous abordons également la mise en oeuvre d’idoo en marque blanche pour les entreprises et associations.
Annoncesjaunes.fr sont présents à l’entrée du site, ils présentent le portail annonces du groupe Pages Jaunes. Un concours sur le stand permet de repartir avec un certain nombre de lots immédiatement (Netbook, GPS, Clés USB). Le responsable marketing a pris un moment pour m’expliquer la structure du site, me faire une démo. Nous avons également discuté de leur structure, de leur business model, du positionnement au sein du groupe Pages Jaunes. Probablement la seule discussion intéressante que j’aie eue sur tout le salon.
Le troisième stand principalement actif est celui de YouNCo, site de mise en relation, organisant des dîners à 6 (3 hommes et 3 femmes du même âge) pour ses membres. Suite à une inscription sur le site, vous indiquez une date à laquelle vous souhaitez dîner avec de nouvelles personnes et partager un moment agréable. YouNCo se chargera de rassembler les demandes et d’organiser un diner dans une atmosphère détendue et vous transmettra toutes les informations par SMS. Vous pouvez tester le service, vous avez droit à une organisation de dîner gratuite (le repas reste à votre charge) en vous inscrivant à l’adresse: http://younco.com/saloninternet09.
J’ai été très déçu par le salon qui s’annonçait pourtant prometteur. Ce dernier n’a pas été correctement promu au départ, peu de personnes étaient au courant de sa tenue et finalement le public n’était pas au rendez-vous. Cela a impacté de manière significative la qualité des exposants et des conférences. Alors que l’on pouvait promouvoir les nouvelles technologies et l’e-commerce auprès du grand public, nous nous sommes retrouvés face à regroupement d’e-marchands cherchant principalement à vendre et beaucoup moins à captiver un public réccurent.