Extrait d'un texte de l'abbé Lelièvre :
"Nous nous sommes détournés de l'Amour. Par notre style de vie, par notre conscience obscurcie, par notre refus de la recherche et de l'amour de la vérité, oui, nous avons crucifié l'Amour. Nous avons « re-crucifié » l'Amour ! Permettez ces termes clairs : l'amour capote, finit par capoter. Un jour, on se veut. On s'enlasse. Puis vient un moment où on s'en lasse... et on s'en veut ! Chers amis, comment ne pas comprendre ce qui habite le coeur du Saint-Père qui souffre terriblement de voir tant d'homme et de femmes qui littéralement n'en peuvent plus. Parce qu'il voit avec les yeux du coeur il comprend de l'intérieur l'angoisse qui traverse le coeur de l'homme. Il a seulement mis le doigt sur des blessures. Blessures de l'amour brisé, de bonheurs cassés, de coeurs piétinés. Blessures, plaies ouvertes, à causes de nos péchés. Et c'est normal que cela devienne insupportable, parce que ces trop de souffrances engendrent un trop de violences. Jésus nous dit, me dit : «Veux-tu guérir ?». Par la Miséricorde ! Voilà ce dont le monde a peur. Voilà devant qui notre orgueil doit tomber. Voilà sur qui les yeux de notre coeur et de notre intelligence doivent s'ouvrir. Contempler un Visage. Se laisser toucher par la Miséricorde !
O Humanité, O Église, ô petite église domestique qu'est la famille, toi mon âme : Jésus entend ton cri. C'est son cri à la Croix le Vendredi saint : «J'ai soif !» Permets à Jésus de te guérir par ses propres blessures. Permets à Jésus de t'entraîner dans la joie de la résurrection. N'en reste pas à ton «vendredi saint». N'en reste pas à tes échecs, culpabilités, déceptions. Monte sur la Croix avec Jésus. Entre, entre dans le sépulcre avec Pierre et Jean au Matin de Pâques, avec les femmes. Il est vide ! Il est ressuscité ! Jésus nous demande, à la suite des Apôtres, d'en être ses témoins. Tu peux ressusciter. Le veux-tu ?"
MJ