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Rapport du SNE sur l'ebook : entre consternation et effarement

Publié le 23 mars 2009 par Actualitté
Depuis ce matin, nous ne cessons de recueillir les avis et opinions sur le rapport rendu public par le SNE concernant le livre électronique. Lors d'un tweet récent - oui, certains de la rédaction s'y dont mis - une évidence nous a crevé les yeux, comme rarement. On la doit à François Bon :
"révélation #SNE : l'empreinte écologique ordinateur supérieure à boulier"
Cela fait référence à « De plus, le bilan écologique comparé du livre numérique et du livre papier est nettement en faveur du second. En effet, selon une étude commandée par Hachette Livre à la société Carbone 4, une tablette de lecture numérique (“liseuse”) dégage 250 fois plus de CO2 par an qu'un livre papier et il faut lire au moins 80 livres numériques par an pendant trois ans avec la même liseuse (à supposer qu'on la conserve trois ans) pour l'amortir écologiquement... »
Il semble aujourd'hui important, alors que les réponses fuseront de toutes parts prochainement de vous faire part des avis que nous avons pu recueillir. Selon notre petit doigt, qui nous a fait bien des révélations ces derniers temps il traduit tout simplement un niveau d'incompétence notoire dans le domaine. On évoquera à ce titre la problématique et le rôle de l'éditeur, vu par le SNE.
De même, on nous a confié qu'au cours des Assises du numérique toujours sous l'égide du SNE, les éditeurs n'en ont vraiment pas eu pour leur argent. Accumulation de poncifs, chiffres qui laissaient dubitatif... « Seul effet positif, DLL, CNL, BnF ont fait plutôt front commun avec libraires, auteurs, lecteurs et acteurs numériques. »
Ce qui semble clair, c'est que le SNE semble avoir été vexé des conclusions remises par le rapport d'Hervé Gaymard dont nous nous faisions l'écho. Voire plutôt mécontent rapportent différentes sources. En effet, on n'apprécie pas vraiment au SNE que le prix d'un ebook puisse être moins cher qu'un pbook, d'ailleurs, c'est tout bonnement impossible !
Le texte lui-même, remis durant les Assises ne serait d'ailleurs qu'un assemblage de diverses réflexions, encore à l'état de larve - faut dire ce qui est - pour tenter une riposte directe.
Question : combien de fois faut-il tourner sa langue dans sa bouche avant de parler ? Et combien de DRM aurait-il fallu pour empêcher cette texte de voir le jour ?

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