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Mer chaude

Publié le 23 mars 2009 par Adadala
La voix d'Angélique Ionatos c'est le soleil après la pluie, c'est une énergie contagieuse sur scène qui se dégage d'un si petit corps, c'est un regard noir corbeau, des bloucles brunes en cascade, un visage envoûtant droit sorti d'une mosaïque. Mélodieuse quoi que légèrement rauque, elle m'emmène toujours par-delà la Méditerranée goûter du soleil qui réchauffe les pierres et les murs blanchis à la chaux, de la mer au sel brûlant mais aussi par-delà les siècles.
Angélique Ionatos pourrait chanter des mélopées populaires et consensuelles et s'ériger en gardienne du temple de la chanson grecque. Au contraire, pour assouvir son amour des mots, de sa langue, d'une certaine langueur, elle choisit la difficulté, les rocailles d'une poésie antique souvent peu accessible au grand public. Quand elle chante Manos Hadjidakis, compositeur du film Jamais le Dimanche, c'est en refaisant les arrangements, à sa manière, à la guitare sèche. Comme en atteste son dernier album, Comme un jardin la nuit sorti ce mois-ci sur lequel elle est accompagnée par la jeune chanteuse Katerina Fotinaki.
Je n'ai pas encore écouté Comme un jardin la nuit, alors en vidéo, je vous propose une chanson que j'adore tirée de son album Mia Thalassa. Il s'agit d'une réinterprétation d'une chanson de Mikis Théodorakis sur un poème de Dimitri Manda.

angélique ionatos - mia thalassa

Le site officiel d'Angélique IonatosMes Petites Fables

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