Ce chérubin semblait vouloir nous dire, avant de s'en désoler, qu'il vaut mieux être riche et beau (et puis, jeune aussi) quand on veut tirer* de belles nanas, que pauvre et laid.
Cette affirmation qui ne souffrira aucune contestation ferait donc de Houellebecq un grand écrivain doublé d'un grand moraliste.
Car, si Houellebecq avait été riche et beau à une époque où il ne l'était pas, il aurait bien évidemment et très certainement cherché à séduire des filles pauvres et laides...
C'est donc ça ?
*Tirer des nanas : oui parce que... Houellebecq, les nanas, il voulait les tirer, c'est tout. Et elles ne s'y sont pas trompées bien sûr ! Elles qui ne supportent pas, lorsqu'elles en ont besoin, qu'on leur dise qu'elles en ont envie et vice versa. Mais ça................... Houellebecq l'ignorait.
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À quand cet auteur de génie ? Parce que... bon... on s'impatiente là !
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Plus tard, avec un titre comme Plateforme, et aujourd'hui avec La possibilité d'une île, il semblerait que Houellebecq ait souhaité élargir quelque peu son champ de vision et qu'il se soit décidé à nous donner des nouvelles du monde.
Si Houellebecq connaît réellement notre monde contemporain, et si on oublie un moment une inspiration souvent absente ou poussive, force est de constater que cette connaissance de notre société moderne semble avoir pour source principale, sinon unique, le journal de 20H (TF1 ou France 2, c'est au choix), les émissions de Delarue, Envoyé Spécial pour s'être attardé devant son écran (somnolant ?) ; et maintenant qu'il est en Espagne : TV5 ; ce qui, tout le monde en conviendra, n'arrangera rien, bien évidemment.
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Au diable la culpabilité ! Alors, oui ! Vraiment ! Sans craindre le ridicule et sans prendre le risque de passer à côté d'une oeuvre, d'une vraie, et d'un chef-d'oeuvre, d'un vrai...
On peut sans regret et sans remords laisser Houellebecq ainsi que les fossoyeurs de la littéraire qui l'ont promu au rang d'auteur qu'il faut avoir lu sous peine d'être frappé d'inconséquence ou de nullité, là où ils ne seront jamais, à savoir : dans un lieu qui ressemble fort à un avenir, car, il y a des auteurs qui savent voir loin et acheminer l'attention de leurs lecteurs plus loin encore, et surtout, là où personne ne peut décemment souhaiter être mené : à tous les drames et à toutes les tragédies, nous tous glacés d'effroi, face au pire.
En revanche - et on l'aura compris -, Houellebecq ne nous mènera guère plus loin que dans sa salle de bains qu'il ne fréquente que rarement, pour une douche qu'il ne se résoudra jamais à prendre en gosse mal léché, difficile et laborieux quant à l'acquisition des apprentissages de la petite enfance... et sur le pot aussi, lieu de toutes les rétentions, en pré-ado attardé...
Alors que le monde d'aujourd'hui et de demain a et aura besoin de titans !
Il faut le savoir : un auteur digne de ce nom, un auteur qui se respecte, se doit d'être sale à l'intérieur, mais... impeccablement mis à l'extérieur, un auteur au linge irréprochable ; et à ça aussi, Houellebecq ne s'y résoudra jamais !
Oui ! Propre à l'extérieur et sale à l'intérieur car, porteur de toutes les ignominies dont notre espèce est capable, cet auteur d'une nécessité absolue, jusqu'à ce que... une fois la morale évacuée ou expurgée, il ne reste plus que des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, pères, mères, soeurs, frères, filles, fils, bourreaux et victimes, tous terrés au fond d'un gouffre - celui de l'existence humaine -, les yeux levés vers le ciel, et la nuit, les étoiles, à la recherche d'une lumière rédemptrice pour les plus coupables d'entre nous, et consolatrice, pour les plus humbles, abandonnés de tous, face à un lecteur non seulement témoin, mais... acteur, incarnant pour l'occasion...
Le dernier des hommes.
Reproduit avec l'aimable autorisation de Serge Uleski.